Intégré lors de la deuxième saison de DareDevil, l'anti-héros est présenté comme un homme qui vaut toute une armée de part sa puissance et sa précision militaire. Qui plus est, il démarre son histoire au cœur d'un contexte intéressant qui oppose les méthodes du héros face à celles de l'anti-héros, respectivement la façon de faire de DareDevil et celle du Punisher. Mais voilà, cette introduction réussie sera au final la seule présence du vrai Punisher.
Entendons-nous bien, Jon Bernthal est un Punisher formidable. L'acteur a parfaitement cerné la personnalité tourmentée du personnage, constamment torturé mentalement et véritable machine de guerre implacable. Cependant, le problème de la série réside dans le fait que l'histoire ne semble jamais vraiment concerner un Punisher tel qu'on le connait, mais plutôt à un soldat de retour au pays et qui se croit toujours en guerre. Concrètement, on a ce sentiment que Frank Castle agit comme tout personnage dans ce genre de production qui n'est simplement là que pour dézinguer des mafias, des gangs, ou de manière générale des ordures par simple motivation de vengeance. Exit d'ailleurs le pare-balles emblématique qui ne daigne être présent que dans de très rares occasions.
Quoi qu'il en soit, la série marque tout de même de part sa maturité, les thèmes abordés, ses personnages torturés, et sa violence qui correspond à un mélange entre sadisme et danse mortelle. Sans conteste, Marvel's The Punisher constitue l'une des seules séries de super-héros Netflix (avec DareDevil) qui vaille le coup.