The funniest joke in the world

Le mieux serait de faire une critique drôle, mais je suis pas douée pour ça, ce qui rend mon admiration pour le talent des Monty Python encore plus grande.

En quatre saisons et quarante-cinq épisodes, les six puis cinq joyeux lurons auront fait le tour d'à peu près toutes les thématiques possibles et imaginables.

Comment est-ce d'ailleurs possible d'inventer des situations aussi farfelues ? L'inquisition espagnole qui débarque dans la maison de bourgeois anglais, le championnat du monde de cache-cache, les cours de défense contre les fruits... Tous ces sketchs sont devenus cultes, le mot "spam" qui désigne un mail commercial indérirable provenant d'un épisode drôlissime du Flying Circus.

Les sketchs des Monty Python sont ponctués de références artistiques, culturelles ou historiques qui rendent leur humour plus subtil. Par ailleurs, pour un spectateur français du XXIème siècle, certaines allusions à des personnages ou des situations politiques peuvent être difficiles à saisir et rendent certains passages un peu datés. Cela dit, on rit toujours avec les voix enregistrées, même sans tout saisir. Sinon, ont peut apprécier l'art des transitions, les déguisements, les jeux de mots ou encore les pitreries des acteurs.
Rien n'échappe à la satire des compères, que ce soit la télévision à travers des parodies incroyables d'émissions d'époque (dont on retrouve des réminiscences dans certaines émissions française actuelles -des émissions pas des parodies, malheureusement), la société de consommation, la misogynie et plus généralement tous les travers des hommes...
Le format court des émissions correspond bien à leur humour et évite au spectateur de se lasser des situations sans queue ni tête.

Si jamais vous avez 30 minutes devant vous, envie de rire et que vous n'êtes pas réticents à l'humour absurde, regardez ou re-regardez un épisode de cette merveilleuse série, vous allez en mourir de rire...