Mr. Robot, c’est un peu comme si quelqu’un avait décidé de te brancher directement sur la tête d’Elliot Alderson, un hacker aussi doué pour casser des systèmes de sécurité que pour foutre sa propre vie en l’air. Imagine un monde où tu ne sais jamais si ce que tu vois est réel ou le fruit de la paranoïa d’un type qui a autant de stabilité mentale qu’une tour Jenga en fin de partie. Bienvenue dans la série où la révolution commence avec un clavier et finit par te faire douter de ta propre réalité.
Elliot, c’est un anti-héros dans toute sa splendeur : ultra-introverti, génie de l’informatique, et accro à tout ce qui peut l’aider à fuir son mal-être existentiel. Il est là, à pirater des multinationales, à dénoncer des injustices numériques, mais on sent bien que le vrai combat, c’est celui qu’il mène contre ses propres démons. Le mec est un peu le Bruce Wayne du hacking, sauf qu’au lieu d’une Batcave, il a un appartement miteux et au lieu de costumes, il a... eh bien, un hoodie noir. Classe.
La série te plonge dans une ambiance sombre et oppressante où chaque dialogue, chaque scène, est une invitation à remettre en question ce que tu vois. C’est un thriller psychologique qui joue autant sur les enjeux technologiques que sur les tripes d’Elliot, et honnêtement, parfois, tu ne sais plus ce qui te perturbe le plus : la manipulation de la réalité ou le fait qu’Elliot pourrait bien être son propre pire ennemi. Et puis il y a cette voix off omniprésente. Elliot nous parle directement, à nous, ses "amis imaginaires", et tu te demandes : est-ce qu’on est en train de devenir fous avec lui ?
Mr. Robot, le mentor mystérieux joué par Christian Slater, ajoute une couche supplémentaire de WTF à l’intrigue. Est-il réel ? Est-il juste dans la tête d’Elliot ? Chaque épisode te fait passer par des twists narratifs qui te laissent parfois sur le carreau, en mode "Mais attends... quoi ?". C’est comme si la série te hackait, te menait en bateau, et tu y retournes quand même à chaque fois parce que tu veux savoir si le prochain épisode va t’éclairer ou juste te rendre encore plus confus.
Et ne parlons même pas de la critique sociale. La série envoie des coups de poing à droite et à gauche contre les banques, les multinationales, et cette société déshumanisée que Elliot veut tant démolir. Ça fait réfléchir, c’est incisif, et ça te fait te demander si ton propre compte en banque n’est pas en train de se faire hacker pendant que tu regardes.
En résumé, Mr. Robot, c’est un peu comme une descente dans la matrice personnelle d’un hacker schizophrène. C’est sombre, torturé, souvent déconcertant, mais fascinant. Tu restes pour voir jusqu’où l’esprit de ce gars peut aller, même si parfois, tu te dis que ce serait bien de pirater sa propre thérapie avant de vouloir changer le monde.