Série imparfaite, oeuvre complète sublime

Un Must comme on disait dans les années 90, c'était souvent le cas pour les oeuvres renommées hors du circuit de diffusion habituelle en france, à savoir la télévision et bien sûr "le club Dorothée".

Ainsi il y avait ces arlésiennes qui ne m'étaient pas accessible : Princesse Mononoké, Porco Rosso, Ghost in the Shell... et Evangelion.
Le monde à l'époque n'était pas encore interconnecté mais juste relié, voir dirigé par la télévision et autres magazines papier.

Le miracle de l'internet aidant, des versions de plus ou moins bonne qualité circulaient sur ce dont on avait envie.
Alors quand j'ai vu pour la première fois la série, je n'ai pas pris conscience de la portée de ce que je regardais : un chef d'oeuvre.

Logiquement ceux-ci vieillissent bien, et c'est le cas ici. La qualité d'animation fut une priorité et on le ressent toujours aujourd'hui, d'autant plus quand on a l'occasion d'avoir vu un ersatz comme RahXephon (bonne série cependant). Il n'y a pas de doute pour moi, c'est une oeuvre majeure de l'animation japonaise qui fut réalisée par Anno.

Ayant désormais tous les éléments me permettant de parfaire ma connaissance globale du projet à savoir : les versions "director's cut" des épisodes 21 à 24, ainsi que la conclusion de l'histoire "The end of Evangelion", j'estime que la série est complète et je ne peux que me réjouir de voir son réalisateur nous en offrir une seconde lecture avec les "Rebuild of Evangelion".

Merci de votre attention bienveillante sur mon avis, qui n'engage bien évidemment que moi, en tant que fan vous l'aurez compris.