No Limit avait été une excellente surprise lors de la diffusion de la première saison à la fin 2012. Assez surpris de voir une telle qualité dans une série française. Merci Luc Besson !
Malheureusement le visionnage de cette troisième saison est un peu particulier pour moi, n’ayant pas eu l’occasion de voir la saison 2. C’est donc un premier épisode, où il a fallut que je reprenne mes marques, qui lance cette nouvelle saison.
Tout d’abord, au revoir le colonel De Boissieu (Christian Brendel), au revoir Marie (la superbe Vanessa Guilde) partie en mission en Russie, au revoir Alexandra (Hélène Seuzaret) partie à Paris pour réfléchir. HYDRA est maintenant dirigée par Bertrand (Philippe Herisson), furieux après Vincent (Vincent Elbaz) pour avoir gâché son mariage, sous la surveillance de Gandel (Marie Guillard).
Vincent n’est plus malade, sa tumeur est de l’historie ancienne, mais il a besoin d’une greffe de foie, et le seul donneur compatible est son père, Claude (Patrick Chesnais) emprisonné en Colombie, avec qui Vincent entretient une relation plus que conflictuelle ! Et en plus, il doit gérer sa sœur Juliette (Anne Girouard) au courant de ses véritables activités et sous le collimateur de la DGSE.
Le décor est donc planté, et les qualités de la série et du casting font que l’on rentre tout de suite dans le bain, même sans avoir vu la saison 2. Les premiers épisodes, avec des guest comme Claude Brasseur en parrain du milieu marseillais, nous permettent d’en apprendre davantage sur le personnage de Claude et surtout sur la rancœur énorme que lui voue son fils Vincent. Il est amusant de remarquer que, même s’ils ne sont du même côté de la barrière, Vincent agit avec Lola (Sarah Brannens, exactement de la même façon que son père avec lui. Juliette se voit affilier un nouveau partenaire en la personne de Reda (Samir Boitard) choisi par Ferran (Pierre Boirot) des services internes et qui enquête sur elle. Mais elle n’est pas la seule, puisque Vincent aussi voit une nouvelle partenaire venir travailler avec lui, avec la belle Zoé (Julie Ordon) nouvel atout charme de la série.
Vincent est très vite dépassé par les événements, entre les problèmes avec son père, sa sœur qui le lâche peu à peu, la rancune de Bertrand qui n’arrête pas de lui mettre des bâtons dans les roues, sa fille en quête d’indépendance et son problème d’addiction qui font fuir définitivement Marie, notre héros perd pied. Et lorsque Lola est kidnappée et qu’il se retrouve obligé de commettre un cambriolage impossible avec HYDRA aux fesses, une lente descente aux enfers commence !
Bref, une série qui va toujours à cent à l’heure, toujours de grande qualité, même si le niveau semble un peu avoir baissé depuis la première saison, sans doute l’effet de surprise qui n’est plus là. Le casting, emmené par Vincent Elbaz, est excellent, les intrigues bien ficelées et les relations et la synergie entre les personnages fonctionnent à merveille. Le cliff final nous laisse sans voix et est un très vilain coup du sort pour Vincent…