The Community Office Theory
Parks and Recreation, c'est la façon de filmer et le concept "y a des caméras qui suivent les persos principaux on sait même pas pourquoi" de The Office, c'est l'humour décalé et le principe bande de "collègues / potes" de Community, avec un soupçon de Nerdyness à la TBBT.
Les personnages sont beaucoup moins clichés qu'il n'y paraît, et la série joue beaucoup là-dessus. Comme ses consoeurs, elle dispose d'un casting au petits oignons, et d'une écriture assez revigorante.
Et surtout, malgré qu'elle en adopte les codes, l'humour n'est pas celui pince sans rire de The Office. Je n'ai rien contre The Office, mais un humour moins noir ne fait pas de mal de temps en temps non plus.
Reste ce concept de caméra présente qui, si elle permet quelques petites idées humoristiques de temps en temps, me file quand même un peu la nausée au niveau purement visuel, d'où le point en moins.
FINAL EPISODE ADDENDUM :
Pour une fois que j'avais réussi à faire une critique claire et concise, il faut que je vienne y ajouter un Addendum (magnifique répétition). Mais bon, le moment s'y prête puisque ça y est, Parks & Recs a tirée sa révérence. Et force est de constater que cette série qui partait déjà bien, a su tenir la longueur.
Il faut d'ailleurs souligner que plutôt que de tirer sur la corde jusqu'à plus soif, la boite de prod avait prévu le coup en sortant Brooklyn Nine-Nine juste à temps pour lui permettre d'acquérir la notoriété nécessaire afin de servir de remplaçante à celle-ci.
Cela lui permet d'arrêter la série pile au moment où elle n'est plus en mesure de pouvoir gérer le gain de notoriété de certains membres de son casting, pris sur d'autres projets, sans devoir subir un recast qui sonne souvent le glas pour ce genre de séries, du moins d'un point de vue critique (qui a dit Two And A Half Men ?).
Et si je regrette toujours un peu le choix du "bris constant de 4e mur" par la présence d'une "équipe de tournage" dans le scénario, concept auquel ils semblent clairement attachés, il n'en reste pas moins qu'elle a sa place parmi les trop rares bonnes séries comiques américaines.