Vu en 2020.
Un peu à la façon des Contes de la Cryptes, la série Penny Dreadful fait référence aux revues anglaises d'histoires macabres de l'époque victorienne. Mais là où chaque épisode est indépendant et se suffit à lui même dans les Contes de la Crypte, ici nous suivons l'évolution d'un groupe de personnages aux caractéristiques surprenantes aux mailles avec les forces du mal. Et c'est à travers un melting-pot des différentes mythologies fantastiques anglaises, que John Logan nous fait découvrir une galerie des horreurs londonienne de la fin du XIXème siècle. Il s'agit aussi la première série auquel s'attaque le scénariste, qui a notamment travailler sur les scénarios de Gladiator, Aviator et autres 007...
Dans un premier temps j'avoue avoir eu du mal avec l'ensemble des légendes de romans qui sont revisitées, pas que je sois un conservateur pur et dur des œuvres de l’époque, mais le mélange des de toutes ces références m'ont quelques peu décontenancé surtout lors de la première saison et le temps de m’imprégner de cette idée.
En effet, en plus du titre et des personnages clés de la série, tout est un hommage à la littérature anglaise de l’époque. Toute l'ambiance parfaitement retranscrite pourrait être le reflet d'un roman de l’époque. D'ailleurs la partie western de la 3eme saison fait un peu tâche et sort complètement le spectateur de cette ambiance gothique.
La durée des épisodes donne aussi l'impression d'une lenteur (nécessaire ?) au niveau du récit, notamment en première saison pour toute la partie de présentation des personnages et dans la troisième où on se perd un peu dans les quêtes annexes à l'histoire principale.
On peut dire que le point fort est bien évidemment cette ambiance très bien dépeinte et les acteurs donnant parfaitement vie a tout ces personnages légendaires avec une mention spéciale pour Eva Green et Billie Piper. Les décors, les costumes et la bande sonore nous plonge dans ce Londres à la fin des années 1800.
Le point négatif restera la lenteur du début et d'une partie de la 3eme saison, le format d'une heure doit vraiment être bien maîtriser pour ne pas plonger le spectateur dans l'ennui et certaines épisodes sont un peu longs.
Le dernier point restera ce mélange de plusieurs contes fantastiques anglais, qui peuvent empêcher d'entrer totalement dans l'histoire dans un premier temps, même si au long des épisodes se sentiment disparaît et on se laisse prendre au jeu.
22/06/20.