PENNY DREADFUL, VENEZ FRISSONNER DANS LE LONDRES VICTORIEN
Penny Dreadful porte bien son nom. Effectivement, un penny dreadful était au XIXe siècle un roman d’épouvante publié chaque semaine et qui ne coûtait qu’un penny. Dans ces romans ont trouvé de tout : des monstres, des meurtres, des créatures surnaturelles. Dans la série, c’est un peu pareil. La série est regardable mais ne vaut pas plus d’un penny et l’histoire mélange à la fois des crimes, des démons et autres monstres en tout genre. Dans ce Londres, se réunissent toutes les légendes et mythes possibles : Jack L’éventreur côtoie des vampires, Frankenstein travaille sur ses « bébés » et Dorian Gray s’entoure de femmes proches de la mort.
La série paraît prometteuse, quelques grands noms de la réalisation se sont réunis pour ce projet. Le réalisateur espagnol, Juan Antonio Bayona (L’Orphelinat) a pris en charge les deux premiers épisodes de la série, à la production on retrouve le réalisateur Sam Mendes (Skyfall, Les noces rebelles) et au scénario, John Logan (Sweeney Todd, Noé). L’ambiance est sombre et pesante avec des scènes à la limite du gore, un bon mélange pour nous faire frissonner. Malheureusement, ce qui fait la renommée de la série, ce melting pot de mythes, est pour moi le « hic » de cette série. On se perd un peu dans les histoires. Du coup la série part dans tous les sens et on a du mal à être dedans et à s’attacher aux personnages et à l’histoire… Dommage car la série tient quelques choses de différent entre ses mains.
Réalisation, scénario, acteurs tout est réunit pour faire une série de renom. Seulement bien que Penny Dreadful se laisse regarder, il y a pas mal de longueur et l’histoire perd de la cohérence avec la croisée des mythes.