Attentes et semi-déceptions
J'ai lancé Penny Dreadful en ne connaissant rien de son univers. A peine savais-je que l'histoire se déroulait dans le Londres de l'époque victorienne. Cela nous promettait donc une ambiance crado et, à ce niveau, je n'ai pas été déçu. Les deux premiers épisodes ont été pour moi, le panthéon de la série moderne : une mise en images magnifique, une mise en scène au taquet et des acteurs parfaits !
De ces deux épisodes, gardons deux scènes dantesques qui donneront le ton de la série et plus précisément de la saison : tout d'abord la scène de chasse aux vampires du premier épisodes avec ses êtres immondes quasiment invulnérables. Mais surtout, surtout, la tarte dans la tronche du deuxième épisode : la séance de spiritisme. Là, j'ai découvert une Eva Green absolument hallucinante (et hallucinée). Sa prestation sera la même toute la saison : du grand art, alternant violence paroxystique et retenue. Eva est parfaite dans Penny Dreadful, de même que Josh Harnett et Timothée Dalton. Mais clairement, elle vole la vedette de ses deux comparses.
Mais alors que l'intrigue multipliait les possibilités de développement, les scénaristiques se sont focalisés, dès la fin de la première moitié de la saison sur le mal qui ronge Vanesse Ives. Et si les scènes de possession démoniaques sont de vrais crèves cœurs (mention spéciale pour l'atroce épisode 5 qui m'a retourné l'estomac), on aurait aimé plus de mystères, moins de démonstration. D'autant que l'intrigue de la série est assez vite évacuée dans le dernier épisode pour laisser les intrigues relatives aux personnages principaux ouvertes et potentiellement bien plus prometteuses.
Je gage donc que la saison suivante sera à la hauteur de la première partie de la saison 1 : une plongée abyssales dans un Londres crado avec ses créatures mythiques et, espérons-le, peut être que Jack l'éventreur et Mister Hyde seront eux aussi de la partie !
Vivement la saison 2 !
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