Eva Green, Billy Piper (à poil, souvent à poil, très souvent à poil….), Josh Hartnett (pas assez souvent à poil), des costumes d’époque classieux, une atmosphère morbide à souhait, des références littéraire en veux-tu en voila, du sang, du sexe, du sang et du sexe en même temps.... Penny Dreadful avait de quoi ravir mon cœur de sériefile.
Et pourtant… cette série est d’une vacuité affligeante. N’en déplaise aux adulescentes qui s’y identifient parce qu’elles ont feuilletées quelques pages de Dracula ou kiffé sur Dorian Gray.
Ici vous pouvez spoiler
Je vais largement spoiler sur cette critique donc je vous conseil de passer votre chemin si vous ne l’avez pas encore vu.
C’est ma critique coup de gueule du mois.
Commençons par le début, commençons par la première saison.
Vanessa Ives, femme au premier abord froide et antipathique (je reviendrais sur ce point en temps voulu) mets ses pouvoirs surnaturels (je reviendrais sur ce point également) au service de Sir Malcom, vieux bonhomme aux allures d’Allan Quatermain, pour délivrer sa fille bien aimé des mains de Dracula (bien loin de mon chère Christopher Reeves). Pour ce faire, il s’entourent d’un médecin puceau de 28 ans, Dr Frankenstein, et d’un américain à la fine gâchette, plus ou moins mystérieux, Ethan Chandler.
Ça commence bien n’est ce pas ?
Eh bien non, c’est aussi putassier qu’une série de Shonda Rhimes. (Traduisez, Il y a autant de mort de personnages principaux dans Grey’s Anatomy qu’au Darfour, c’est tire larmes à souhait et How to get away with Murder, j’en parle même pas) et aussi creux que mon portefeuille.
Les personnages changent comme ça d’un coup, sans évolution palpable de leur relation ou leur personnalité. Ainsi, Vanessa Ives, passe d’une meuf glauque, chelou, limite frigide à une meuf super sympa, comme ça en un clin d’œil (en un épisode vraiment). Les personnages baisent entre eux sans vergogne, sans que ça amène un sens à la narration. Je ne comprends toujours pas l’utilité du personnage de Billy Piper ou plutôt DES personnages de Billie Piper (je suis toute ouïe si quelqu’un peu m’éclairer la dessus). Je ne compte plus les scènes inutiles, ni les conversations WTF.
Le monstre de Frankestein, aurait pu apporter une dimension intéressante, si au moins ces actions étaient cohérentes.
Dorian Gray est la pire des salopes du monde (et j’en connais les mecs, j’en connais !)
Allan Quatermain, euuuh, Sir Malcom excusez-moi, est passé d’un aventurier, au type le plus antipathique du monde en un instant.
Bref, c’est incohérent, le développement des personnages est bancal, le scénario est à chier des bulles... Les seules choses qui valent le coups sont le décor et les accessoires.