Los Angeles, fin des années 30.
Une famille de riches blancs assassinée et la construction d'une autoroute qui menace la destruction du quartier mexicain de la ville sont les deux principaux éléments moteur de cette saison.
Vendu ça et là comme une série fantastique, voire d'horreur, City Of Angels n'est finalement pas grand chose d'autre qu'un drame sociétal.
Les quelques minutes de surnaturel au début premier épisode, ou pendant de brefs instants lors de deux épisodes sur dix décevront forcement au vu de l'intitulé.
L'enquête sur le meurtre, elle, n'ira pas à terme, et le spectateur seul en connaitra le coupable ...
Un travail appréciable et de qualité, bien qu'un peu clinquant, est fait sur les décors, costumes, véhicules, ... et donc sur la reconstitution de cette époque.
Tout ça est quoi qu'il en soit étiré à l'excès, l'histoire se développant bien trop lentement; un long métrage ou trois épisodes auraient très probablement remplacé plus efficacement les dix proposés.
L'interprétation est bien souvent discutable, les personnages principaux sont souvent agaçants, joués maladroitement, à de rares exceptions.
Les dialogues, sans grande recherche, font le minimum.
Les trop rares morceaux de musique latine sont vraiment bien choisis.
Le reste de la bande-son est plutôt efficace.
Cette saison s’achève sur une intention d'accroche caricaturale à l’extrême, un discours pompeux et la disparition de personnages, ce qui n'augure finalement rien de bon pour la suite ... qui sans grande surprise ne verra finalement pas le jour.
Enquêteurs ...
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