L'illusion d'un intérêt.

Parfois, ce n'est pas parce qu'une série dure longtemps et enchaîne les saisons qu'elle est pour autant bonne.

PBLV (pour les intimes et aussi pour faire court) dure depuis des années en utilisant l'illusion d'une seule chose pour garder en intérêt, c'est l'actualité. Les défenseurs de la série donneront toujours cet argument comme quoi PBLV se cale sur les actualités, s'ancre constamment dans le présent et touche les spectateurs en parlant de leurs quotidiens. Mais il faut être clair, cet argument ne veut rien puisqu'il n'a pas lieu d'être.

Souvent, ce point d'actualité n'est que rarement présent puisque les épisodes sont tournés par paquet et donc ne laissant pas de place à la réécriture pour les scénaristes. Mais c'est autre chose qui rend cet argument inadéquat, c'est que les scènes traitant de l'actualité sont littéralement noyés dans la masse d'intrigues toutes plus compliqués les unes que les autres. Et on en vient au point central qui rend la série si mauvaise et sans aucun intérêt : la scénario.

On le sait tous, une bonne série/film tient sur un scénario béton avant tout or ici le scénario est un joyeux foutoir où tout devient alambiqués, compliqués, sans intérêts et sans cohésion très rapidement. Cela vient notamment de l'introduction de nouveaux personnages tout les 2 épisodes, le tout découlant d'autres intrigues lancées plusieurs dizaines d'épisodes avant. On a l'impression que tout est envoyé au tournage sans écrire la fin et que lorsque les intrigues commencent à s'accumuler par pile de douze, les scénaristes se chient un bon coup dessus et sortent le plus souvent quelques de banal à souhait.

Donc en résumant, on a un scénario ultra bancal et aussi banal, une réalisation inexistante ou alors incroyablement imaginative dans la sortie de cliché, mais le clou du spectacle se sont les acteurs.

Soit invisible, soit en roue libre, aucun acteur ne vaut que l'on s'attarde sur lui. Les personnages sont crées à base de clichés alors si les acteurs ne sont au niveau, on ne peut supporter ce degré de nullité. Le problème est que les acteurs ne jouent pas du tout dans la nuance, impossible de créer du contenu, du passif au personnage et ce personnage va rester 137 épisodes (voir plus hein), il restera le même de A à Z.

Trop de choses ne vont pas et rendent le tout indigeste. La seule chose que l'on ne peut pas encore comprendre, c'est comment cette série peut-elle avoir du public tant le niveau est bas et sans intérêt. Les producteurs sont surement de grands magiciens pour pouvoir vendre une telle chose à une heure aussi centrale de la télévision française.