Comment apporter de la fraicheur dans un monde de séries où le dramatique est légion depuis quelques temps ? Il semblerait que Unbreakable Kimmy Schmidt ait compris comment faire.
Aussi innocente et naïve, une gamine d'une quinzaine d'années, Kimmy décide de se rendre à New York et de s'écrire une nouvelle vie après avoir été enfermée par un gourou fanatique de l’apocalypse dans un bunker pendant 15 ans en Indiana.
Kimmy Schmidt, interprétée par l’excellente Ellie Kemper, comment ne pas l'aimer ? Comment ne pas sourire quand elle s’extasie devant un micro-onde ou un smartphone ? Constamment pétillante, la banane est communicative et c’est comme si personne ne pouvait l’arrêter dans son partage d’énergie positive. Elle est toujours branché sur secteur et c’est ça que l’on veut finalement, sourire encore et encore.
Mais aussi comment ne pas s’attacher aux personnages parfois fous de Titus, son colocataire gay mi-ténor mi-diva ou Vivian, sa proprio illuminée ? On se trouve face à une ribambelles de personnages exubérants et pleins de folie positive. Le tout, nous donne des situations dantesques et incongrues que l’on aime tant. La série devient si dynamique que si l’on rentre dedans, tout est fini, le bing-watching sera logique et si évident pour nous.
Toutefois Unbreakable Kimmy Schmidt n’a rien d’une série naïve, portant un trop plein de bonheur, c’est au contraire un mélange souvent absurde, cynique parfois, à l’égard d’une société gangrénée par le désir d’avoir ce dont elle n’a pas besoin. Et finalement cette série frappe là où ça fait mal pour montrer que nos sociétés peuvent être vraiment laides.
Mais face à cette société pas souvent très belle, Kimmy nous montrera toujours qu'elle restera "unbreakable" !