Sex/Life, c’est un peu comme un roman Harlequin qui aurait mangé un shot de tequila avant de devenir une série Netflix. Ça démarre avec une promesse de piment, de passion, et de dilemmes intenses, mais très vite, tu te rends compte que tout ça est surtout une excuse pour des plans de torses huilés et des ralentis sous la douche.
L’histoire suit Billie, une mère de famille coincée entre deux mondes : sa vie confortable mais monotone avec son mari parfait (et un peu ennuyeux), Cooper, et ses souvenirs torrides avec son ex-bad boy, Brad, qui ressurgissent comme un fantôme sexy dans son quotidien bien rangé. Sur le papier, c’est le genre de drame romantique qui pourrait te faire vibrer. En pratique, c’est un cocktail de clichés parfois hilarants malgré eux.
Les dialogues oscillent entre le torride et le "mais pourquoi ?". Billie passe son temps à écrire dans son journal intime (qui ressemble plus à un roman érotique qu’à un carnet de réflexions), tandis que Cooper et Brad se battent pour le titre du mec le plus stéréotypé de l’année. Brad est le cliché du playboy riche et torturé, tandis que Cooper incarne le mari idéal qui fait du crossfit pour exprimer sa frustration.
Visuellement, la série mise tout sur l’esthétique : des décors chics, des lumières tamisées, et des scènes de sexe chorégraphiées avec autant de précision qu’un ballet. Mais à force de tout lisser et de tout magnifier, Sex/Life perd un peu de sa crédibilité. Ça brille, ça transpire, mais ça sonne souvent creux.
Le plus gros problème ? L’intrigue tourne vite en rond. Les dilemmes de Billie sont intéressants au début, mais à force d’hésitations interminables et de scènes répétitives, tu te surprends à vouloir lui envoyer un SMS pour lui dire : "Décide-toi, qu’on passe à autre chose !" Et la fameuse scène de la douche (oui, celle-là) devient plus mémorable que toute la trame narrative.
En résumé : Sex/Life est un drame sexy qui tente d’explorer les conflits entre désir et stabilité, mais qui finit par être plus divertissant pour ses moments involontairement comiques que pour sa profondeur. À regarder si tu veux une série légère avec beaucoup de peau et un soupçon de chaos émotionnel… mais n’attends pas une révolution dans le genre.