Le sexe, ça fait vendre, surtout dans l'entreprise de l'animation japonaise. Sans forcément dire que le public des animés japonais sont généralement des dégénérés qui qu'à assouvir une pulsions néfastes et sauvage de sexe et de violence sur l'image de bout de viande aguicheurs pour combler un manque de personnalité ainsi qu'un manque d'affection sociale, je dirais plus que la surproduction de série d'animation japonais et le manque de recul et de mise en question sur les création ont fait que la norme de qualité d'un animé japonais a dégringoler et s'est rabaisser à des choses puérils et superficiels. Comme il est difficile de créer un film de super héro se détachant des pensifs de block buster américains (même si cela commence à changer avec Logan ou encore le prochain film Venom et X men qui essayent de se détacher pour aller chercher des registres tel que le tragique ou l'horreur), il est difficile à un animés japonais d'être vendable tout en se détachant des codes instaurer par de précédents animés. C'est ainsi que l'on voit arriver sur le marcher des animés soit porté sur un monde imaginaire plus ou moins relié à internet et au jeux vidéo où un adolescent cherche à progresser, soit avec des mécha et de la baston, soit porté sur un adolescent entouré de filles tous amoureux de lui, avec pour chacun une loliconne avec une poitrine assimilable à un carré d'agneaux, une moé lolidark (oreille de chat, bandeau sur l’œil, ...) , une mascotte chiante, voir même le tout en même temps. Mais l'un des pensifs récurrents actuellement dans les animés japonais: le fan service. Pouvant prendre la forme d'un scénario voulu par le public et fait pour ça, ou même des personnages pouvant offrir un streap teas légalisé et tout public. Tout ça fait que je me suis confronté à un constat: Je n'ai plus aucune confiance à l'animation japonaise. Et puis arriva Shimoseka, une série avec au une fille au nichon provoquant et en sous vêtement, et pour tout avouer, je ne sais pas pourquoi j'ai regarder, mais quand j'ai vu l'épisode 1, je n'ai pas regretter une seul seconde.
Graphiquement, comme tout animation japonaise, c'est beau. On est sur quelque chose de réussit et qui a une vrai identité, distillé peu être, mais une identité présente qui prend son temps pour se révéler, mais qui est bien présent au final. Le sound design est réussit, le personnage Ayame Kajou est réussit et arrive à être excessif dans son jeu tout en étant audible et compréhensible. En général j'aurai pu être embêter par rapport au personnage et son mixage, mais le réalisateur n'est pas tomber dans le piège de monter le son trop fort à chaque coup de folie, et c'est cool. Le design des personnage est réussit. Si certain sont provoquant, ils le sont modérément et pas pour plaire à un public de décérébré. Et pour être tout à fait honnête, je trouve que le design des personnage n'est pas du tout vulgaire. Cela est sans doute lié au fait que le tout a été pleinement réfléchit à l'écriture, mais rien dans cette série n'est provoquant pour le téléspectateur, on accepte presque toutes les propositions de la série qui ne cherche pas du sexe pour du sexe, mais du sexe pour entretenir un récit, mais on y reviendra plus tard. Les décors dans l'académie peuvent quelques fois sentir le recyclé mais certain sont murement réfléchit et travailler de tel sorte qu'on s'identifie à chacun d'eux. Niveau réalisation, c'est banko, peu être pas assez poussé artistiquement, mais largement valide.
Niveau écriture, ça marche ! Quand on peut voir la série à première vu, on peut se dire "Ecchi + Action + Comédie = Raté + Pas Original + Vulgaire" et je comprendrai que l'on peut réticent à regarder cette série. Sauf que non, dès les premières minutes de l'épisode 1, la série expose parfaitement son univers burlesque et humoristique, et on accroche très vite. On comprend vite que si l'on va avoir des scènes de sexe ou des scènes provocantes, cela sera sur le compte de l’exagération, de la démesure, et de l'humour. Les réels scènes choquantes de l'épisode 1 se limitent à deux mouches qui s'enculent, à ce niveau là on peut pas vraiment dire que c'est provoquant. Le problème étant qu'il faut savoir jouer avec ses effets et que même si l'on frôle entre Ecchi et Hentai (même si la série est plus Ecchi pour ses thèmes abordé que pour une réel envi de faire quelque chose de sexuel), il faut éviter de trop tomber dans le hentai sous estimé. Même si c'est sur le compte de l'humour, certaine scènes sont trop longue et le sexe est beaucoup trop appuyer et peut déranger certain, qui des fois banalisent des actes tel que le viols, et peut être pour le coup extrêmement génant et dérangeant. Mais cela reste plus convenable et plus respectable que certaine série aguicheur où la sexualisation est flagrante mais pas assumé. Tous les personnages sont bien écrit et arrivent à avoir une vrai personnalité propre qui sont pour apporter des enjeux et faire avancer l'histoire. Au final, Shimoseka est un grand oui, la série a des défauts dérangeant et n'est pas à mettre sous toutes les mains, mais c'est une réussit qui conviendra parfaitement à un fan d'animé japonais comme au visiteur d'un soir qui souhaiterai rigoler entre ami face à une bonne série.
14,25/20
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