Shrinking
6.9
Shrinking

Série Apple TV+ (2023)

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Petit coup de coeur pour "Shrinking", nouvelle comédie dramatique d'Apple TV sous la houlette de Bill Lawrence (créateur de "Scrubs", ma série préférée) et de son interprète principal : le géant au grand coeur Jason Segel ("Sans Sarah, rien ne va !", "How I met your mother",...).


Coup de coeur est le mot approprié tant la douceur infinie de cette série fait du bien au milieu des shows pessimistes et des adaptations désincarnées de ce début d'année. Et pourtant, ce n'est pas l'originalité qui caractérise "Shrinking", jugez plutôt :


Jimmy, un psy veuf et endeuillé, tente de retrouver goût à la vie avec l'aide de son entourage (sa fille, son mentor, son meilleur ami,...) tout en poussant ses patients à agir de façon plus active.


Nous sommes d'accord, cette histoire est classique. A ce stade, ce n'est d'ailleurs plus vraiment un récit mais un canevas sur lequel seul le ton et l'écriture des personnages pourront permettre à "Shrinking" de tirer son épingle du jeu.


Bonne pioche !


Non contente de fonctionner en tant que mini-série indépendante, "Shrinking" retrouve toutes les qualités de... "Scrubs" : Un casting impeccable au service de héros attachants, des saillies comiques imparables (c'est vraiment très drôle), un équilibre parfait entre drame et comédie,.... Tout y est !


Autant vous dire que pour un spectateur aussi fan que je le suis, "Shrinking" agit comme une vraie capsule temporelle. L'émotion est là, intacte mais également nourrie des 15 années la séparant de sa grande soeur.


Plus mature, forcément, la série brasse quantité de sujets graves comme légers, offre des trajectoires à chaque personnage et construit très vite une vraie bande qu'on à plaisir à retrouver épisode après épisode.


C'est d'ailleurs une réelle frustration que la série n'en comporte que 10 tant elle pourrait aisément se dérouler sur plusieurs saisons afin de creuser toutes les thématiques esquissées.


En l'état, on ne boudera pas notre plaisir devant cette série feel good, dont le ton parvient à marier éclats de rire et larme au bord de la paupière, souvent en même temps.

CinemAd
8
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Créée

le 29 mars 2023

Critique lue 97 fois

Adrien Beltoise

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