Pas de temps mort pour les maccabés. Six pieds sous terre, chacun a sa part d’ombre et de lumière. La famille Fisher-Adams a des états d’âmes et au fil des saisons on s’attache à cette drôle de famille.
Nate est un handicapé de l’amour, David est un homosexuel mi folle-mi psychorigide, Claire traverse le passage à l’âge adulte avec pas mal d’interrogations, quant à la mère elle est givrée de la tête aux pieds avec des allures de Mormone.
On va naviguer parmi eux d’épisodes en épisodes avec quelques interventions divines sous la forme de fantômes revenus faire la leçon.
« Six Feet Under » est une référence en matière de série, bien avant les autres, elle ose tout: l’homosexualité, le sexe, le deuil, l’humour noir, la dépression, Bush, la drogue et les psychoses multiples.
La série a un peu vieillit mais reste culte. On passe d’un réalisateur et d’un scénariste à l’autre mais la ligne artistique est respectée, les tourments de chacun évoluent dans le bon sens et les sarcasmes vont bon train.
Des acteurs inspirées et inspirants, un Dexter efféminé juste ce qu’il faut et Claire jouée par Lauren Ambrose est une vraie petite lumière. Une seule énigme la gamine de Nate qui ne pleure jamais, c’est surréaliste.
Des séries comme ça faut pas les louper, elles réveillent les morts et les vivants.
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