Jour 1 à 7, c'est les débuts du projet avec des ébauches de titres qui prennent forme dans un environnement particulier, un plateau de télé.
Le groupe juge l'acoustique peu reluisante mais essaye quand même des choses, on sent les séquelles des sessions de l'album blanc ressurgirent, l'ambiance n'est pas des plus joviale malgré le second degré toujours intact des Fab Four.
Les tensions commencent à réapparaître, entre Paul et George, et à la fin de l'épisode Harrison décide de quitter le groupe, coup de massue sur la tête de John, Paul et Ringo qui terminent la 7ème journée de tournage comme si de rien n'était.
Malgré ça cette première partie réussi quand même à mettre en valeur la qualité première du groupe : leur musique.
Leur capacité de partir de presque rien, tant en terme de musique que de paroles, pour ensuite rapidement faire évoluer ce presque rien et accoucher d'une chanson souvent excellente.
Intéressant aussi d'écouter (ou plutôt réécouter) les premières versions de titres qui n'apparaîtront que quelques années plus tard sur les albums solos des Beatles (comme All Things Must Pass d'Harrison par ex).
Episode 2 :
Jour 8 à 16, après un dîner qui ne sais pas très bien passer, George part quelques jours à Liverpool, laissant John, Paul et Ringo improvisés.
Le groupe décide par la même occasion de changer de studio et revenir à quelque chose d'un peu plus intime.
On à d'ailleurs une captation inédite et secrète de Lennon et McCartney discutant afin de clarifier les choses vis-à-vis du groupe et du projet.
George revenu, le groupe se remet plus sérieusement au travail et continu à peaufiner ses chansons.
L'arrivée de Billy Preston, de passage à Londres, va dynamiser et remotivé les Fab Four dans la création de nouvelles chansons.
On sent l'ambiance beaucoup plus seine que lors du premier épisode, les pitreries sont toujours présentent voir décuplées dans cette ambiance décomplexée, on remarque que c'est souvent John qui lance les facéties, fidèle au personnage.
Encore une fois, il est fascinant de voir les Beatles improviser au fur et à mesure pour arriver à un résultat satisfaisant.
Episode 3 :
Jour 17 à 22, derniers jours avant le fameux concert sur le toit des studios, il est d'ailleurs amusant de constater que l'idée de base était un concert à l'autre bout du monde dans une arène antique et en pleine air, le pleine air est resté mais pas l'arène.
Et ce qui devait être un simple documentaire pour la télévision s'est finalement transformé en un long métrage sur la conception d'un album.
L'ambiance est festive, on ramène femmes et enfants, on déconne, on s'amuse à switcher entre les instruments des uns et des autres, j'aime beaucoup la première séquence avec la première version de Octopus Garden avec un Ringo au piano et un John à la batterie, ou encore une ébauche de Old Brown Shoe avec George au piano, Paul à la guitare et Billy Preston à la basse.
Les chansons se peaufinent et vient l'heure fatidique du concert.
Les 50 dernières minutes avec ses multiples plans et se montage alterné sont magnifiques.
On est littéralement immergé dans l'action qu'on jurerait vivre la scène comme si nous y faisions parti, comme si nous étions réellement en 1969 et que l'on avait vécut cet événement de nos propres yeux.
C'est aussi l'occasion de découvrir des images inédites du concert et de pouvoir le voir dans son intégralité (de l'installation du matériel jusqu'à son interruption par la police).
Avec ces 60 heures de rushs misent à sa disposition, Peter Jackson à réalisé un fabuleux travail de montage et les images restaurés sont magnifiques et semblent avoir étaient filmés aujourd'hui.
Actuellement le plus long et précieux témoignage du plus grand groupe de musique, cette mini série est pour tout fan des Beatles obligatoire à regarder et vivement conseillé pour tout amateur de Rock ou simplement de composition musicale, car comme la dis Yoda_le_Vrai c'est comme voir Mozart ou Bach écrire leur partition, clairement ça na pas de prix autre qu'émotionnel.