Série HBO de Joss Whedon, The Nevers s’inscrit dans un univers victorien, avec des touches de steampunk, de fantastique et de science-fiction. Très originale, comme souvent avec Whedon, The Nevers met en scène des femmes « touchées » par d’étranges spores qui ont développé des pouvoirs qui dérangent les autorités. Mises à l’écart, elles doivent faire face au rejet de la société, mais également à une étrange organisation qui veut se servir d’elles pour retrouver l’origine de ces pouvoirs.
Heureusement, avec l’aide d’une généreuse donatrice, Amalia True a ouvert un refuge dans lequel ces femmes, ainsi que quelques hommes, peuvent se reposer et se cacher. Là, elles développent leurs pouvoirs, comme c’est le cas pour Penance qui construit des appareils futuristes et steampunks, joliment mis en avant par des effets spéciaux de premier plan.
Bourrée d’actions, de rebondissements et d’intrigues secondaires, The Nevers est passionnante parce qu’elle ne suit pas un fil linéaire et s’autorise des flashbacks, ainsi que des incursions dans l’existence de personnages secondaires qui enrichissent l’histoire. Les décors sont particulièrement soignés comme les costumes qui nous inscrivent réellement dans cette époque.
On se prend rapidement de passion pour ces personnages torturés, rejetés, en quête de réponses sur ce qui leur arrive. Les pouvoirs développés sont assez souvent originaux et ne font pas de ces femmes des héroïnes, mais plutôt des victimes.
Si les six premiers épisodes sont superbes, le départ de Whedon laisse planer néanmoins quelques doutes sur la suite donnée à cette série.