The Newsroom par Skyler-m

La nouvelle série d'Aaron Sorkin n'est clairement pas à la hauteur des attentes et du talent du bonhomme. Pire, The Newsroom est même prétentieuse, donneuse de leçon et parfois réac. Les critiques sur le journalisme que la série propose sont loin d'être pertinentes.

C'est dès le pilot qu’apparait les faiblesses de la série. Dans une longue scène d'introduction le personnage principal, Will McAvoy, réussit à passait pour un réac-con, qui n'a strictement rien compris au véritable enjeu de la question de cette jeune étudiante, qui demande "pourquoi les Etats-Unis sont ils les meilleurs du monde ?". Pourtant, c'est tout le contraire qu'on devrait penser de ce personnage. Dans un second temps la mise en place d'un "bon journal télévisé", qui est surtout la critique du journalisme télévisé actuel, n'est pas crédible, même si les intentions sont louables. La raison est simple, c'est trop facile de faire une bonne approche d'une actualité quand on le refait 2 ans plus tard avec tout les éléments en main. The Newsroom puisera toute la saison dans des grands faits marquant de l'année 2011, rendant toujours leur leçon gênante et un peu invalide.

Le second gros point noir de la série est, sa volonté d'explorer la vie sentimentale des personnages. Clairement c'est un échec. Tout y est cliché, forcé, imbuvable car omniprésent et mal mené. Alors que cela aurait gagné à être plus présent simplement en pointillé. Ironiquement, lors du dernier épisode, la série se permet une critique (plutôt juste, certes) de Sex & the city, alors qu'elle aussi, sur le fond de l'exploration personnel des personnages est, largement critiquable.

Pour terminer, le deuxième fil rouge sur la direction de la chaîne, qui sont contre les nouvelles méthodes mise en place par Mackenzie et son équipe, manque d'ampleur. Jamais je n'ai ressenti la menace planait sur les personnages. Tout semblait artificiel.

Artificiel. C'est un peu ce que fût The Newsroom. Elle a aussi était maladroite et s'est trop embourbé dans un mauvais concept, ou tu du moins un concept qui a utilisé les mauvais outils. Trop embourbé dans des personnages qui ne semblaient marcher qu'avec leur vie sentimentale et manquaient d'une exploration profonde, complète et adéquat. C'est d'autant plus dommage que le casting était à la hauteur d'une série meilleur et que les dialogues sonnaient souvent juste.