Merci à cette série qui m'a appris à dire "bunker" en danois. Ça se dit "bunker". Là.
Sinon qu'en dire ? C'est très convenu, la série n'apporte aucune idée neuve au genre post-apo et j'ai même cru par moment être dans "The Walking Dead" ou autre. Les huit épisodes se regardent sans problème, mais jamais (JAMAIS) je n'ai été surprise, tout est archi téléphoné et le dernier épisode décevant.
Les personnages sont tellement archétypaux que c'en est agaçant, pèle-mêle : la gentille mais courageuse héroïne, le connard, la salope... etc. et le nombre d'incohérences par épisode est proprement ahurissant. C'est le souci lorsque vous choisissez comme voie de propagation d'un virus la pluie, et donc, l'eau : il est quasiment impossible d'y échapper, hors nos protagonistes passent les trois quarts de leur temps en forêt à toucher des feuilles humides, tomber dans la boue, montent sur des toits en s'aidant de leurs mains nues alors qu'il vient de pleuvoir et... rien.
Que dire de la bêtise de l'héroïne ? Tout lui est révélé par son père dans le premier épisode et elle passera les sept suivants à redécouvrir effarée ce qu'elle sait déjà ?
Seul personnage qui aurait pu être intéressant, Rasmus. Mental d'enfant dans un corps de jeune-homme (il a passé les années de son adolescence enfermé dans un bunker (ou bunker, en danois) avec sa sœur Simone), ceci est mal exploité.
Bref, j'ai ouï dire que saison deux il y aura. Ce sera sans moi.
Je déteste la pluie d'façon.