Si vous lisez ma précédente critique rédigée sur la série "DEREK", vous pourrez y découvrir mon amour immodéré pour toutes ces œuvres de fiction dont la trame de fond repose sur la dystopie "écologique"....
"The Silent Sea" a renforcé encore un peu plus cet amour inconditionnel.
Bon. Vous l'aurez compris. Je blaguounette....
"The Silent Sea" est une très mauvaise série [je dirai même une série à chier des Woks entiers, vu qu’elle nous arrive tout droit de Séoul !], à éviter... inconditionnellement.
Une série d'une bêtise abyssale dans laquelle les scénaristes semblent vraiment prendre leur public pour des débiles mentaux !
Une série qui, de plus, caresse tellement la crétinerie ambiante qu'elle en devient suspecte de collusion avec la médiocrité de pensée des « Greta », du GIEC, des ONG Écolos et tous autres Ministères de l’Écologie des sociétés occidentales.
(ATTENTION : Dans ma critique je dévoile absolument tout (ou presque) de ce qui se passe dans cette série, y compris jusqu'à la chute finale. Alors... si vous voulez malgré tout la voir en conservant le plaisir de la découverte... passez votre chemin et lisez plutôt une autre critique moins explicite :-))
Alors, déjà, le point de départ est bien nul :
- Il n'y a tellement plus d'eau sur terre que, pour assurer simplement à tout à chacun ce besoin physiologique vital, les citoyens de Corée (et j'imagine du monde entier...) sont dotés de cartes de rationnement (format cartes à puces toud'même) qui leur permettent d'aller retirer leur ration quotidienne de breuvage dans des sortes de distributeurs qui pourraient paraître comme les fruits d'amours coupables entre Madame "Pompe à Essence" et Monsieur "Distributeur de Cafés".
Bien sûr, comme le monde et la vie en général sont injustes, selon que vous soyez riche ou pauvre, puissant ou soumis, célèbre ou inconnu... il y a différents niveaux de cartes.
De la simple CB de base (à débit limité non différé) qui vous délivre chaque jour votre quantité d'eau minimale jusqu'à la Carte MASTERCARD "V.IP. / Gold-Platinum-Diamant" qui vous permet de retirer dans les distributeurs sus-nommés sans limite aucune.
Ce que l'histoire et cette série ne disent pas c'est : Qu'en est-il de la consommation d'eau domestique ?
Celle pour faire la cuisine, laver son linge et sa vaisselle, tirer la chasse d'eau des toilettes [Ah non... c'est vrai que pour le pissounet et le cacounet, il y a les toilettes sèches dont le brevet MONDIAL, (Gloire à la France m'sieurs-dames !), a été déposé par un de nos célèbres concitoyens : notre cher José Bové], et celle pour prendre sa douche, se laver les dents, les mains, les aisselles, l'entre-jambes, le trou de balle, etc. etc... Pour tout ça on sait pas... on ne peut que suputer.
Ce qu'on peut imaginer sans difficultés, par contre, c'est que ça doit poquer grave du derche dans le métro de Séoul aux heures de pointe !
Bon, déjà... tout ça c'est bien nul. Et même franchement consternant de bêtise inutilement anxiogène...
- Mais alors que dire du fait que, pour parer à cette pénurie absolue de l'élément le plus vital au maintien de la vie sur Terre, on envoie une dizaine de "faces de quetsches", de "bananes flambées" et autres "têtes de citron" pour aller sur... la Lune (Sic !) y récupérer des échantillons, plus que précieux, d'une... "eau lunaire" (et... Re-Sic !).
Eau lunaire capable de se démultiplier quasiment sans limite pour peu qu'on lui ajoute une petite goutte de sang, une tête de hareng ou une branche de salsifis !!!!
Non mais... franchement.
Je sais bien que la SF et les œuvres d'anticipation permettent d'ouvrir le "domaine des possibles" jusqu'à l'infini et même au-delà et de créer des univers imaginaires au maximum de "l'entendable", du crédible et du compréhensible.
Mais quand même, y'a des limites à la connerie, non ?
Et si ce point de départ est nullissime, que dire ensuite de son traitement et de son exploitation scénaristique ?
Eh bien... c'est encore pire ! (Si... si... j'vous jure !).
Les maladresses, les incohérences, les incongruités sont légion et même, certaines d'entre elles, confinent au comique involontaire le plus absolu !
Sans être exhaustif (car il y en a tellement !) :
- Pour compléter sa vaillante équipe d'astronautes aux yeux bridés, l'agence spatiale coréenne fait appel à une jeune mais néanmoins brillantissime savante, sommité dans le domaine de l'exobiologie. Soit. Vu l'objectif assigné à la mission, ce serait plutôt cohérent.
Ce qui peut aussi être crédible c'est que les scénaristes lui ont dessiné un profil psychologique de "rebelle", de celle "à qui on ne la fait pas", de celle qui, presque par principe, va remettre d'emblée en cause l'autorité en général et ceux qui l'exercent en particulier, de celle qui discutera, en conséquence, toutes les consignes, directives, ordres donnés, de celle qui saura sentir le lézard mieux que tous les autres.
Bref... le profil parfait de la "chieuse" mais la chieuse plus lucide, plus intelligente et plus clairvoyante que la terre entière.
Soit, là aussi. Il est traditionnel dans ce genre d'histoire d'équipes de glisser ce type de personnage (le rebelle, le contestataire invétéré, l’opposant systématique) en décalage par rapport aux autres.
Le problème en l'occurrence c'est que ce personnage perd toute crédibilité, dès le début de la série dans une scène du premier épisode : Scène du briefing durant lequel le staff de l'agence s'embrouille pour refuser catégoriquement de dévoiler à l'équipe la nature de ces fameux échantillons que celui-ci doit, à tout prix, rapporter sur terre alors que chacun de ses membres, et y compris notre emmerdeuse de savante, s'échine à demander et à redemander sans arrêt : "Mais c'est quoi donc qu'on doit rapporter à la fin ?!!".
Mais si notre jeunette savante avait vraiment été pertinente et plus intelligente que tout le monde autour de la table de réunion, c'est pas la question "Quoi ?" qu'elle aurait dû poser mais plutôt : "Pourquoi ?".
Moi qui suis un idiot d'homme de base, ça m'aurait semblé évident, non ?
- Parlons aussi deux secondes de la "grande patronne" de cette agence spatiale coréenne... Elle vaut le coup, elle aussi !
Dans cette fameuse scène du briefing précité, elle y arrive tout de blanc vêtue, dans une tenue digne de la Sharon Stone dans sa mythique scène de l'interrogatoire de "Basic Instinct".
Sauf que là, à la place d'une sculpturale femme fatale blonde de 30 piges... on se trouve en face d'une vieille rombière de 70 aux cheveux gris. Et... je vous l'assure... c'est beaucoup moins "Glamour" !
- Une fois la fine équipe bien briefée (et à peine entraînée), tout le monde est prêt au départ, sur le pas de tir de la navette spatiale. La dite navette décolle sans encombre et vole, sans plus de problème, jusqu'à arriver dans l'orbite lunaire.
Et là... patratas... j'vous l'donne en mille : tout se barre en couilles ! Le propulseur se désagrège et la navette transportant nos mangeurs de "bibimbap" et autres "japchae" file droit, le nez en avant, à toute berzingue, vers la Lune... moteurs en panne et toutes commandes bloquées (bien sûr; sinon ce serait pas drôle...).
C'est donc la fin de la série, me direz-vous ?
Que nenni... Contre toute attente, et sans trop savoir comment, la navette parvient à faire un atterrissage d'urgence périlleux tout autant que miraculeux sur notre satellite et, après une p'tite glissade de quelques centaines de mètres sur son ventre, parvient à s'immobiliser, sans plus de dégâts que ça et avec son équipage entier sain et sauf.
Bah, voyons, mon colon !! (il faut vraiment être un crétin [ou une crétine !] totalement décérébré(e) pour adhérer, ne serait-ce qu'une seconde, à cette situation complètement débile et totalement irréaliste !)
- Hormis les petites questions très secondaires de la vitesse d'approche de la navette du sol lunaire et de l'apesanteur régnant sur cette dernière qui feraient que, "dans la vraie vie", la dite navette aurait été littéralement pulvérisée dès son premier contact avec le sol et que ses innombrables débris auraient rebondis à plusieurs centaines de mètres en hauteur et se seraient dispersés sur plusieurs dizaines (voire centaines) de kilomètres carrés.., là où ça devient carrément désopilant c'est qu'une fois l'équipage extrait de la navette [plus que miraculeusement en bon état !] et que le commandant demande à son second : "À quelle distance sommes-nous de la station ?" et que ce dernier répond "À 7,6 kilomètres mon commandant", c'est à pisser de rire, non ?
À la fois sur la précision de la réponse et, surtout, sur ce coup de bol inouï : alors que leur vaisseau est en perdition lorsqu'ils sont encore en orbite autour de la lune, alors encore que le poste de pilotage est devenu complètement inopérant, ils parviennent malgré tout à atterrir presque carrément au cœur de leur cible !
Ils ont plus que le cul bordés de nouilles (chinoises ?) ces Coréens !
- Et là nous arrivons à une séquence qui est sans doute la plus risible, la plus comique et la plus pitoyable au final, sur le plan de la mise en scène, de toute cette série.
Celle de cette "Longue Marche" (sans Mao-Tsé-Toung à sa tête...) durant laquelle nos joyeux compères entreprennent de rejoindre à pied la station lunaire [abandonnée depuis plus de cinq années because la mort dans des circonstances suspectes de tous ses occupants...] qu'ils doivent investiguer.
Longue randonnée donc sur une planète où, rappelons-le, la pesanteur est 6 fois moins élevée que sur notre bonne vieille Terre...
Ceux qui sont assez âgés pour avoir vu en direct en 1969 les premiers pas des astronautes de la NASA sur la Lune se souviennent de ces déplacements hallucinants de Neil Armstrong qui lui faisaient faire des bonds de plusieurs mètres, presque au ralenti, d'une simple petite impulsion avec un de ses pieds. Une progression pédestre sur la surface de notre satellite totalement surprenante, qui laissait pantois tous ceux qui voyaient ça sur leur écran de télé, et qui reste certainement comme l'image la plus emblématique de la première expérience "extra-terrestre" d'un humain "terrestre".
Mais, comment faire donc pour donner aux acteurs censés se déplacer, à pied, sur la surface lunaire cette capacité à marcher en apesanteur, avec ce rendu visuel si étonnant, alors même que le tournage de cette longue séquence a (forcément...) été réalisé en studio, près de Séoul ?
Sur Terre donc … avec cette bonne vieille pesanteur qui nous maintient « collé au sol » comme aimantés !
Et, double difficulté : quand les moyens de production très limités offerts au réalisateur de cette série ne lui permettaient, ni effets spéciaux sur fond vert, ni images de synthèse et encore moins, évidemment... un tournage en extérieur sur la Lune elle-même !!
Là, ça semble carrément Mission Impossible.
Qu'à cela ne tienne.
Le génie créatif coréen est sans limite.
Pour contourner toutes ces difficultés et obtenir le résultat visuel attendu, le réalisateur a eu une idée... génialissime : Avant le tournage du premier plan, il a réuni sa troupe de comédiens et leur a simplement dit ceci :
"Écoutez mes loulous [Bon... OK... j'suis pas certain à 100% qu'on utilise le terme "loulou" en Corée; mais bon je pense que l'esprit est là], pour les plans à venir vous allez vous déplacer dans le champ comme si... vous marchiez en apesanteur.".
Céti pas génial comme idée, ça ?
À la fois sur le plan de la direction d'acteurs et, à la fois, pour ne pas avoir à dépenser 10 millions de Won supplémentaires en effets spéciaux (10 millions que, de toutes façons... il n’avait pas !).
Ce qui est carrément moins génial en tout cas, c'est le rendu à l'écran.
Malgré toute la meilleure bonne volonté qu'a dû mettre chaque acteur à respecter les directives du Réal., le résultat est du dernier grotesque. Totalement ridicule. J’en ai pleuré de rire…
(en même temps, essayez vous-même de simuler, ici-bas, une démarche en apesanteur lunaire : je pense que vous serez bien ridicule vous aussi !).
Si le réalisateur avait demandé la même chose à un troupeau d’éléphants, je pense que le résultat n’en aurait pas été moins pitoyable !
Longue séquence qui casse, à elle seule, toute la potentielle crédibilité créative du propos de la série.
Scène consternante et grotesque donc…
- Puisqu'on cause apesanteur, visiblement les scénaristes n'avaient pas l'air très bien calés sur le sujet ou, plus exactement, nous ont imaginé une Lune à "pesanteur variable".
Après tout, tant qu'on est dans la loufoquerie, pourquoi pas ?
Ainsi, dans un autre épisode, le Commandant entreprend une descente périlleuse dans une très profonde crevasse qui jouxte la station. (il a malencontreusement fait tomber ses lentilles de contact dans cette crevasse et il n'a aucune paire de rechange; et double "pas d'bol" pour lui, le monte-charge de la station qui lui aurait permis de rejoindre plus rapidement le fond de la crevasse et ses lentilles chéries est HS). Alors qu'il se trouve déjà bien bas dans la dite crevasse, les câbles de l'énorme cabine du monte-charge cèdent et celle-ci tombe droit en direction du Commandant ! (Dans la Famille "J’suispasverni", je demande le Commandant). Hé bien là, vu la vitesse à laquelle la mise en scène nous fait tomber cet ascenseur sur la tête de notre (très !) malchanceux Commandant on pourrait supposer qu'à cet endroit précis de la surface lunaire la pesanteur y est 6 fois supérieure à celle de notre bonne vielle planète.
On continue dans le « grand n’importe quoi ! », donc…
- Mais le « grand n’importe quoi » est loin de s’arrêter là.
À preuve l’épisode consacré au… « Traître ».
Car, bien sûr, ce scénario ô combien génial n’aurait pas été complet s’il n’y avait eu un traître dans cette folle équipée.
Un traître donc, prêt à trucider tous ses gentils équipiers, pour s’emparer seul de ces fameux échantillons.
Deux choses au passage concernant ce vilain quidam à face jaune :
• la première c’est que, bien qu’ayant vu l’épisode, je serais bien en peine pour vous dire et « pour qui ? » et « pour quoi ? » il cherche à s’emparer tout seul de cette « eau lunaire »… (faut dire, pour être franc, que j’étais tellement plié de rire durant chacun des épisodes que j’ai peut être manqué un ou deux dialogues un peu explicatifs).
• mais la seconde est encore plus comique : qu’aurait-il bien pu faire, s’il avait réussi à mener à son terme sa terrible traîtrise ? Seul sur la Lune, avec une navette complètement hors d’usage ?!! Il aurait creusé un grand trou sur le sol lunaire pour se fabriquer une piscine sans doute ? Certes, on apprend au hasard d’un des épisodes que l’Agence Spatiale Coréenne a très probablement dépêché une navette de secours pour venir récupérer son équipage en perdition. Et alors ? Il aurait là aussi trucidé l’équipage sauveteur pour s’emparer seul des commandes et essayer un retour sur terre « en lousdé » en essayant d’atterrir, en toute discrétion sur l’aéroport de Besançon ??? (Euh… il y a un aéroport à Besançon au fait?).
- Revenons, deux secondes, à la thématique « Les Scénaristes de cette Série prennent vraiment leur public pour des cons. »
Dans un autre épisode, notre troupe de joyeux explorateurs, investiguant cette énorme station lunaire laissée à l’abandon depuis plus de cinq années, tombe par hasard sur un immense hangar rempli d’une végétation bizarroïde plus dense et plus épaisse que celle présente dans une forêt tropicale primaire.
Soit. Sans doute s’agissait-il d’une sorte d’immense potager destiné à nourrir les nombreux occupants initiaux de la station.
Peut-être. Sans doute même.
Mais faudra quand même m’expliquer deux secondes comment une telle végétation a pu perdurer et se développer à ce point, pendant 5 ans, en étant… totalement privée de lumière !
Vous me répondrez sans doute, que si on s’arrête à de tels détails aussi abscons, il n’y aurait plus de SF possible.
Oui. Peut-être. J’suis pas convaincu quand même.
- Aaaaah… et si nous parlions, pour finir, de « Luna » ????
Comme dit plus haut, les 150 occupants initiaux de cette énorme station lunaire sont tous morts, cinq ans auparavant dans des circonstances mystérieuses.
Tous ?
Non… bien sûr !
Car nos astronautes aux yeux bridés vont, à un moment, tomber sur une survivante. La seule survivante des premiers occupants.
En l’occurence… une fillette. D’une dizaine d’années à vue de nez. Et qu'immédiatement notre brillante savante va prénommer, de façon très originale, "Luna".
Inutile de vous dire que la gamine, après avoir passée seule cinq ans dans cet environnement pas forcément des plus folichon s’apparente plus à une sauvageonne un tantinet agressive qu’à une sage et gentille petite collégienne en uniforme du meilleur établissement privé de Séoul.
Une « Enfant Sauvage » donc… mais sans le talent de François Truffaut toud’même.
Fillette que l’équipage a donc bien du mal à canaliser mais, à force de paroles bien réconfortantes tout autant qu’insipides, ils finissent par y arriver un tant soit peu.
Et là nous arrivons à la scène finale de cette série.
Scène grandiose. Scène mythique :
Alors qu’il ne reste plus de la troupe d’astronautes que deux seules survivantes (Oui… il y a eu pas mal de dégâts collatéraux dans l’équipe) en l’occurrence la savante « chiante » et la toubib de l’équipage, celles-ci entreprennent d’équiper la fillette d’un scaphandre pour la sortir de la station afin de l’emmener rejoindre la navette de secours dont l’arrivée est imminente.
Et là… bref moment d’inattention des deux scientifiques : elles perdent la gamine de vue alors qu’elle est déjà sortie de la station. Moment de panique donc durant lequel elles cherchent de tous côtés la gamine.
[au passage, double effet Kiss Cool de la mise en scène : certainement profondément dépité, voire complètement dépressif, après avoir visionné les rushes de la « Longue Marche », le réalisateur de la série a cette-fois dit, dans un sanglot, à ses actrices : « Ne vous compliquez pas la vie à essayer de marcher comme si vous étiez en apesanteur. Marchez juste un peu lentement… ça le fera ! »]
Elles finissent par la retrouver la gamine.
Au somment d’un monticule.
Mais… sans son scaphandre. Juste habillée de ses guenilles qu’elle avait dans la station. [Autrement dit sans aucun système respiratoire sur une planète dépourvue d'atmosphère... et sans aucune combinaison pressurisée pour empêcher son p'tit corps d'exploser comme une tomate trop mûre. Mais bon, encore une fois, si on s'arrête à de tels détails aussi inintéressants !]
Et, image sublime… elle regarde au loin… la Terre.
D’aucuns verront dans cette image une merveilleuse licence poétique.
Et moi je dis qu’il y a autant de licence poétique dans cette série que de talent chez Christopher Nolan.
Donc, si vous avez de 0 à 7 ans. Allez-y, vous pouvez regarder «The Silent Sea » . C’est de votre niveau.
Par contre, si vous avez de 7 à 77 ans (et même au-delà), regardez plutôt « 2001, l’Odyssée de l’espace ».
C’est certes un peu long et parfois un peu chiant aussi, faut reconnaître, mais au moins Stanley Kubrick ne prenait pas son public pour un ramassis de débiles !
Et pour finir, en guise de conclusion, une citation issue d'un livre d'un certain Jean BODIN, économiste et philosophe du 17ème siècle, précurseur du courant des Physiocrates apparu un siècle plus tard qui lui-même fût le fondement de la pensée des Lumières :
"Il ne faut jamais craindre qu'il y ait trop de sujets, trop de citoyens, vu qu'il n'y a de richesse, ni force que d'hommes."
Les écolos qui, eux, ne sont pas des "Lumières", devraient pourtant méditer là-dessus !