Bryan Singer à la production. Eric Stoltz et Sam Neill, bien trop rares et pourtant souvent irréprochables dans leur jeu. The triangle laissait présager de bonnes choses. Et il y en a. Ne serait ce que le premier épisode pour poser des bases solides, susciter un intérêt dans la mise en place du mystère et dans l'opposition sciences/surnaturel. Les personnages semblent intéressants et travaillés. La mise en place de l'intrigue est captivante et cet épisode se termine sur une fin ouverte laissant présager de bonnes choses.
Pourtant, l'épisode 2 introduit un nouvel élément auquel nous ne nous attendions pas aux vues de la mise en scène intrigante et sobre initiée. Ainsi l'armée pointe le bout de son nez et entraîne la série vers une déception annoncée. Avec l'épisode 3 vient l'intéressante levée de mystères mais malheureusement elle s'accompagne d'une fin clichée en happy end malvenu.
Au final, ce qui aurait pu rester confiné à la sphère de la science-fiction intimiste se transforme en véritable feu d'artifice orientant le tout vers un récit catastrophe des plus banals. Mauvaise exploitation d'une bonne idée. Une légende telle que le triangle des Bermudes méritait un bien meilleur traitement.