Twenty-five twenty-one, je l'attends depuis un moment, à force d'en voir des extraits passer. J'ai trépigné en apprenant qu'elle débarquait courant de l'été sur Netflix, et j'ai attendu patiemment avant de me lancer. Et c'était aussi bien que ce à quoi je m'attendais.
Le drama se teinte toutefois d'amertume, et ce, très rapidement. À travers le personnage d'une adolescente en rupture avec sa mère, on va plonger dans les journaux intimes de cette dernière, et s'intéresser à qui elle était entre ses 18 et ses 21 ans. De fait, on a déjà quelques indices sur comment l'histoire se termine, et les rebondissements auxquels on assiste n'en sont que plus poignants.
La nostalgie est ainsi ce qui caractérise le mieux ce drama, qui nous ramène vingt ans en arrière, à un âge où les rencontres nous façonnent et où on croit encore à ses rêves avec une détermination rare. Les acteurs et actrices ne sont pas en reste, leur charisme explose à l'écran, et les relations qui se nouent entre les personnages sont vraiment chouettes à suivre. Mention spéciale pour Moon Ji-woung (interprété par Choi Hyun-wook) et Ji Seung-wan (Lee Joo-myoung) qui réussissent à imposer leur présence.
On sait déjà comment tout se termine, et on pourrait penser qu'on va se blinder et ne pas se laisser avoir... Mais ce n'est évidemment pas le cas. On finit par suivre les aventures de la jeune Na Hee-do et de se laisser porter par l'espoir d'une fin différente. J'ai vu des critiques qui félicitaient le réalisme de cette fin, et je suis d'accord. C'est bien aussi de montrer qu'il y a d'autres voies possibles, d'autres bonheurs, qu'on ne finit pas toujours avec la personne qu'on pensait. Mais si vous souhaitez suivre une histoire avec un happy ending plus conventionnel, Twenty-Five Twenty-One n'est peut-être pas le drama le plus approprié... Pour le moment.