Kimmy et 3 de ses consœurs sont sauvées d'un bunker dans lequel elles ont été kidnappées et séquestrées pendant 15 ans. On suit alors les aventures de Kimmy, fraîche nouvelle-née de 29 ans qui découvre New York avec impétuosité et naïveté.
Je dois avouer qu'après le premier épisode, je pensais passer à autre chose : c'est guimauvant, c'est niais, c'est gentiment upbeat. Puis, 3 mois plus tard (d'après mon journal Netflix), un co-senscritiqueur (Kwyxz pour le dénoncer) m'a conseillé de poursuivre mon visionnage et je l'en remercie.
Ce n'est pas la série du siècle ni même de l'année mais elle file du baume au cœur et ça fait du bien. Mais pas que. En effet, au fil des 13 épisodes de cette première saison, les thèmes parviennent à gagner en profondeur tout en conservant le ton initial (mention spéciale pour Tristaffé de ce point de vue pour le ridicule des situations avec en parallèle un écho à la situation de Kimmy). Pour couronner le tout, les situations deviennent de plus en plus déjantées et parfois oniriques voire psychédéliques.
Et le casting est vraiment au point pour parachever cette ambiance déjantée. On retrouve Jane Krakowski, rescapée de Ally McBeal mais je découvre surtout Ellie Kemper (jamais vu The Office ou Bridemaids) et elle arrive à merveille à jouer l'innocente, fraîche mais néanmoins déterminée et volontaire Kimmy. Titus, le pote gay, est joué de façon flamboyante par Titus (Burgess) et la propriétaire a vraiment un air revêche avec Carol Kane.
Bref, une série à découvrir si le mielleux ne vous dérange pas et que vous voulez vous mettre de bonne humeur