Une série SF qui prend son temps, qui n'est qu'un prétexte à raconter les gens, leurs doutes, leurs failles et leurs interactions.
En voulant couper le mal à la racine, Irène et Franklin, vieux couple d'amour, s'en va à la rencontre du destin ou du champ des possibles.
Une rencontre fortuite (?), Jude, un homme qui pourrait être leur adulescent va réorienter leur trajectoire.
Je trouve que les acteurs d'un certain âge ont parfois ce talent d'exprimer des nuances fines dans l'émotion, en un sourire crispé ou en un geste à peine esquissé.
Alors oui, Sissy Spacek (Carrie) et JK Simmons (Whiplash) ont gardé secret pendant des années ce lieu étrange qui leur permet d'atteindre une pièce sur une autre planète.
Oui, c'est le point de départ. Et derrière les douleurs se cachent l'amour d'une vie, la quête d'un monde meilleur pour l'un, la quête de vérité pour l'autre.
Les personnages prennent de l'épaisseur mais à feu doux, on ne les brusque pas.
Et si ils sont Lost, quoi de mieux que de tomber sur Penelope Widmore.
Au dernier épisode, les enjeux se précisent, les décors se révèlent et sans être complètement original, on sent le souci pour ce programme de ne pas prendre le spectateur pour un fainéant.
Hâte de voir si c'est un enième pétard mouillé ou si la sauce prendra dans la saison 2 à un rythme certainement différent.