Vinyl fut une série pilotée par HBO en 2016. Aux commandes Martin Scorcese et Terence Winter qui avaient collaboré avec bonheur pour Boardwalk Empire. En tant que co-producteur, Mick Jagger, figure charismatique du rock, un contemporain et un survivant du rock. Au casting, on retrouve notamment Bobby Cannavale dans le rôle principal, Olivia Wilde et Juno Temple.
Sur le papier, tout était réuni pour un gros carton.....le bilan de cette série est cependant mitigé.
Coté points forts, les amateurs de rock devraient s'y retrouver quand même. Au fil des épisodes, on croise des "doublures" des artistes majeurs des Seventies: Led Zeppelin, New York Dolls, Alice Cooper, David Bowie, Velvet Underground,Andy Warhol et Elvis Presley ...Tous ces artistes évoluent dans le circuit drugs, rock'n roll et coups tordus du rock coté maisons de production bien évidemment que l'on a choisi de nous montrer ici.
L'intrigue raconte les difficultés de la maison de production gérée par Richie Finestra en 1973, ce qui m'a semblé un peu "longuet" sur 10 épisodes d'une heure. Viennent se greffer sur cette intrigue les difficultés conjugales du même Richie Finestra et de sa femme Devon interprétée par Olivia Wilde.
Personnellement, j'ai trouvé que la fin de saison sauvait "Vinyl" d'un naufrage certain, l'irruption du "Milieu" dans la vie des protagonistes donnant un peu de saveur à l'ensemble de l'intrigue. De même les rivalités entre les personnages principaux (notamment entre Finestra et l'un de ses associés Zak Yankovich) ont également apporté un peu d'intérêt à une série qui ronronnait doucement.
Coté points faibles, la série manque clairement de rythme et l'intrigue évolue très lentement.
La principale curiosité de la série est la présence d'un groupe fictionnel, les Nasty Bits, sorte de précurseurs du mouvement punk, pure création sortie de l'imagination des scénaristes.
Chronique revisitée en mai 2020.
Vinyl Soundtrack
Ma note: 6/10