Deux après First day of camp, qui était une préquelle du film de 2001, mais avec les mêmes acteurs plus âgés, Ten years later raconte leurs retrouvailles dans le camp de vacances Firewood, mais dix ans plus tard, en 1991.
Pour l'occasion, David Wain est toujours présent en tant que (co)créateur et réalisateur des huit épisodes, et on retrouve l'intégralité du casting, à l'exception de Bradley Cooper, lequel fut retenu par son premier film qu'il met en scène, Une étoile est née. Donc, son personnage, Ben, est encore présent, mais joué cette fois par Adam Scott, lequel justifie cette présence... parce qu'il s'est fait refaire le nez !
L'esprit potache des débuts est encore là, avec cette fois des acteurs ayant (à peu près) l'âge de leurs rôles, et qui sont donc confrontés aux problèmes de la vie active et de leurs situations personnelles. Ces retrouvailles à Firewood sont l'occasion pour tous de faire un point sur leurs vies.
Après, il faut dire que l'aspect sketches est toujours là, donc c'est forcément un peu inégal suivant les personnages, mais j'aime bien la présence de Paul Rudd, lequel apparait avec des cheveux très longs, et qui vit encore comme un adulescent, ou alors Michael Showalter, qui joue coop, qui retrouve son amour de colonie alors qu'il est fiancée à une femme très très jalouse. Et bien entendu, il y a le retour de Mitch (aka la boite de conserve qui parle), qui a un rôle plus important, dont on apprend entretemps qu'il a vécu dans la dépression, tout en se tapant plein de femmes !
Il y a aussi le retour de Christopher Meloni, incarnant toujours ce cuistot complètement à la ramasse, qui vit désormais dans un van loin de tout le monde.
Il y a également quelques invités, dont Jay Courtney (qui a failli briser le 4eme mur), et Alyssa Mylano, qui interprète une garde de corps déjantée. Et enfin, comment ne pas parler de la présence de Ronald Reagan et de George Bush, absolument pas ressemblants d'ailleurs, qui projettent de détruire le camp Firewood, principal enjeu de cette saison ?
L'esprit est toujours là, mais j'ai moins retrouvé le décalage du film et de First day of camp, un peu moins de potache aussi sauf avec Paul Rudd qui incarne au fond un sale gosse. Et quel dommage de ne pas plus entendre LA chanson de la série, Higher and Higher, réduite à la fin d'un épisode et une virgule musicale.
L'humour nonsensique est parfois encore là, comme les effets spéciaux bien pourris, mais c'est moins réussi qu'auparavant. Dans ma précédente critique de la série, je croyais que ça serait une saison unique, mais là, ça sonne comme des adieux avec des personnages qui, au fond, sont bien sympathiques malgré leurs défauts.