Willow Ufgood est un Nelwyn, une espèce humanoïde de petite taille qui traine un accent des quartiers Est de Londres.
C'est aussi le héros d'un film sympathique de 1988 coécrit par George Lucas, film qui n'a guère rencontré de succès commercial et a reçu des critiques mitigées mais a laissé un souvenir (biaisé) a plus d'un ...
L'incapacité créatrice et innovante actuelle de nombre de scénaristes n'étant plus à prouver, le métrage hérite d'une suite sous forme de série, tournée au Pays de Galles et adaptée autant que possible à un certain public ...
Les huit épisodes vont suivre la quête de la princesse Kit Tanthalos qui réunit un groupe pour retrouver son frère et mettre une sorcière hors d'état de nuire.
Chaque épisode ou presque présente un fonctionnement similaire, à la façon d'un jeu à étapes et d'épreuves successives.
L'histoire n'est pas sans intérêt, émaillée tout de même de quelques péripéties, mais le merveilleux qu'on pourrait attendre du genre laisse ici place à une aventure sans grande émotion.
Les maladresses ne manquent pas et certaines adaptations ne sont pas du meilleur goût.
Beaucoup de dialogues et comportement typiquement contemporains sont déplacés, malvenus.
L'interprétation n'est pas toujours heureuse ...
L'humour, potache, est parfois trop envahissant.
Nombre de détails ne collent pas au genre, piercings, vêtements en jeans ...
Les costumes, trop neufs, ne sont pas crédibles.
Les maquillages sont épisodiquement médiocres.
L'économie de décors est visible, du correct au pauvre.
Les effets spéciaux sont fréquemment ridicules.
Les scènes d'action et d'affrontements sont extrêmement mal cadrées.
Les choix musicaux tiennent de la catastrophe.
Si un peu de violence et des fins d'épisode vaguement prometteuses apportent parfois à un ensemble irrégulier un peu d'accroche, quelques épisodes inutiles, laborieux, et une lourde conclusion ne manquent pas de gâter un ensemble déjà trop paresseux.
Fantasy ?