Les meilleures nouvelles de la littérature selon limma

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Alors que l'on attend comme toujours le grand souffle épique, et le récit choral fantasmagorique, Salina ne propose qu'un récit bien linéaire, où l'imagerie et les bons mots choisis s'effacent au bénéfice de redondances malheureuses. Même si il se reprend sur le dernier tiers par un ton définitivement désespéré, la réflexion attendue sur le rapport à l'exil et au déracinement, à la solitude face à son destin, au temps qui passe inexorablement, tout comme le fantastique, ne seront ici que simple exposition, et sans que l'on puisse se les approprier. L'auteur aura d'ailleurs du mal à nous faire ressentir les affres mentales de cette femme sans que l'on puisse ressentir de l'empathie, bien loin de la profondeur romanesque et des furieuses batailles du Roi Tsongor, et fait bien pâle figure au regard des meilleurs romans de Gaudé.

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étonnante lecture tout semble couler de source, une enquête, une réflexion et hop les assassins sont arrêtés, mais on peut craindre qu'à cette époque il valait mieux que la magistrat ne se trompât pas. La peine de mort et avant cela les tortures, sont exécutées sans état d âmes.../...une pré et post face particulièrement intéressantes pour mieux saisir le contexte. A recommander.

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très court et lu rapidement. On retrouve la préoccupation de l'auteur sur l'environnement et le respect de la vie, lui-même d'origine Mapuche, sans atteindre la forme narrative et poétique du "vieux qui lisait des romans d'amour". il nous conte une jolie histoire d'un chien qui retrouvera son maître et fera de beaux pieds de nez aux vilains. Un livre à lire aux enfants, certainement. Accompagné de quelques dessins en noir et blanc.

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cet ouvrage vaut par ce que l'écrivain malade et dépressif nous révèle de ses pérégrinations mentales. auteur de Rashômon et autres contes dont sera tiré "rashomon" de Kurosawa, on se situe dans une sorte de combat intérieur où l'écirvain nous fait part de ses doutes entre la perte des traditions et son besoin de modernité, souvenirs de jeunesse et regrets. Un journal qui au fil des pages annonce son suicide à venir.

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Une nouvelle d'une centaine de pages, découpée en dialogues intérieurs (les soldats pris dans la tourmente de la guerre de 14-18). Un court instant encore vivants, avant que leurs destinées ne les rattrapent. Un semblant de fantastique pour la lutte pour la vie, la fuite ou la folie dans un univers de morts, sombre. Avec une écriture enlevée, Gaudé concentre et recentre son histoire sur ces oubliés, nous rappelant à l'horreur particulière de cette guerre, accentuant parfaitement l'environnement et la solitude des hommes.
On retrouvera Ripoll dans la nouvelle "le colonel Barbaque"("La Nuit Mozambique"). et le Gholem qui est le centre de l'intrigue dans "je finirai à terre" autre nouvelle fantastique de l'auteur sur la guerre.

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Toujours ce fantastique se servant de l'histoire et du mythe du juif errant s'inscrivant encore dans son époque et celle à venir mais l'ensemble est moins abouti que ces précédents ouvrages. Il manque pour certains personnages une résolution plus claire. Dommage également que les 4 soldats soient si abjectes, c'est bien difficile de les apprécier.

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d'une simplicité encore et pourtant toujours du suspense. dédoublement de personnalité, folie de l'homme, ou complot pour un amour avorté, les thèmes chers à Pérutz se retrouvent ici notamment la foi. Une écriture moderne pleine d'humour et un léger souffle de fantastique.