Les meilleurs films avec Charlton Heston selon abscondita

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« Arthur Jacobs est venu me voir avec des dessins de scènes qu’il avait imaginées. Ça m’a plu, j’ai aimé l’idée des singes qui parlent et d’une civilisation différente. Mais ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, était la dichotomie de Taylor, le personnage principal. C’était un homme dur, aigri, désabusé, totalement déçu par ses contemporains. C’est pourtant lui, qui va devoir défendre l’espèce humaine. Cette dualité est très intéressante et j’ai essayé d’en tirer le maximum. »

« Ce rôle a été un sacré défi. J’ai souffert. J’étais censé courir pieds nus, mais je portais des prothèses, moulées sur mes pieds. Ça me protégeait des épines. Un jour, j’ai dit à Joe Canutt, ma doublure : « Tu veux bien faire les dernières scènes ? », et il a répondu : « Non », j’ai dit : « mais pourquoi ? » Il a dit : « Tu cours dans le sumac vénéneux, une plante dangereuse, tu vas le sentir passer demain. » et ça a été le cas ! »

Au cours du tournage, Charlton Heston fut touché par la grippe, et eut une terrible extinction de voix. Toutefois, ce mal passa relativement inaperçu (son personnage ne parle pas durant la première moitié du film), et s'avéra même salutaire : en effet, elle aida le comédien à prononcer sa première réplique (le désormais célèbre "Get your stinkin' paws off me, you damn dirty ape !", lorsque son personnage retrouve l'usage de la parole après une blessure à la gorge) avec le ton éraillé souhaité par le réalisateur Franklin J. Schaffner.

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Fermement opposé à une suite, Charlton Hestonl accepta pourtant de revenir par fidélité envers le producteur Richard D. Zanuck, qui avait pris le risque de faire le premier film.
« Richard Zanuck m’a appelé : « on doit faire une suite. Le succès est énorme. J’ai répondu : « je ne veux pas faire de suite, mais ok pour apparaître si on me tue dans la première scène. Il m’a rappelé plus tard et m’a dit : « ça te va si on te fait disparaître dans la première scène et mourir dans la dernière ? »

Refusant de toucher un cachet pour ce petit rôle, il reversera l'argent à l'école de son fils. Pour "boucler la boucle", le comédien fera une autre apparition clin d'œil, mais cette fois-ci grimé en singe, dans La Planète des singes de Tim Burton en 2001, où il incarne le père mourant de Tim Roth.

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Heston campe un personnage antipathique, raciste, anti-indien

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"Richard D. Zanuck et moi avions évoqué l'idée d'offrir un rôle à Charlton Heston, mais à condition de lui trouver une place et une justification idéales. Je l'adorais car il avait hanté les cauchemars de mon enfance avec des films comme Soleil vert ou Le Survivant. Il dégageait une vraie intensité et j'imagine que comme quand on est petit l'écran semble plus grand, cela explique sa dimension plus imposante et effrayante que nature à mes yeux. Ma fascination de toujours pour lui provient de sa capacité très rare à s'imposer de façon constamment charismatique et crédible, avec ce petit plus qui le rendait étrangement redoutable. Comme Vincent Price, il semblait aussi abriter quelque chose de torturé, une sorte de peine intérieure silencieuse. Ces acteurs-là, tout comme Christopher Lee d'ailleurs, transpirent la stupéfiante énergie de ceux qui ont tout vécu, en dégageant dans le même temps des vibrations presque surhumaines. Ils sont là depuis des lustres, ce qui ne les empêche pas de rester cool et de faire leur boulot." (Tim Burton)

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rôle secondaire

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rôle secondaire

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rôle secondaire

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rôle secondaire

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voix du narrateur