Les meilleurs films avec Gene Tierney selon chtimixeur

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Sorti un an après le mythique Laura d'Otto Preminger, "Péché mortel" est un des films emblématiques de la carrière de Gene Tierney. L'actrice à la voix suave incarne ici une femme à double facette, mi-ange mi-démon (la scène de la barque est d'une cruauté extrême).
La bande son d'Alfred Newman donne un souffle épique aux scènes qu'elle habille, et le Technicolor aux douces teintes bleutées est une vraie merveille.

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Contrairement au "Château du Dragon", Gene Tierney ne se contente pas d'être belle et se révèle parfaitement convaincante en femme d'affaires ambitieuse. On ne peut que rendre hommage à Otto Preminger pour avoir si habilement distillé le suspense tout au long de son film. La dernière scène est à ce propos incroyable de tension.

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Après une première demi-heure flirtant avec les codes du cinéma d'horreur, Mankiewicz s'intéresse de près à la relation fusionnelle qui va lier une veuve et... un fantôme !
Les éclairages à la bougie sont remarquables, et le thème musical de Bernard Herrmann qui habille les scènes romantiques est une petite merveille.

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Un film ambitieux qui tombe malheureusement à plat dans sa dernière ligne droite. La photographie en noir et blanc est superbe, les décors tout en boiserie sont majestueux et la scène de valse ravira les fans de Sissi. Mais c'est quand le film prend une tournure sombre et surnaturelle qu'il est le plus palpitant : les quelques passages gothico-surnaturels laissaient présager d'un grand film de frisson avec moult révélations fracassantes, mais sa révélation finale est vraiment frustrante. Mankiewicz aurait pu signer un chef d'oeuvre, et à mes yeux, il s'est un peu perdu en route…

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Richard Widmark m'a toujours un peu agacé, mais il est assez épatant dans ce rôle de conman débordant d'ambition. Gene Tierney est quant à elle un peu en retrait, et sa beauté commence à légèrement se faner… A noter également une mise en scène très nerveuse de la part de Jules Dassin.

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Ce film nous permet de retrouver deux des acteurs de Laura, à savoir Gene Tierney et Clifton Webb. Dans sa première heure, "Le fil du rasoir" est très plaisant, et l'on assiste tout ébahi à de jolies réceptions de la haute bourgeoisie américaine. Même si j'ai passé un très bon moment au début du film, je dois avouer que je me suis pas mal ennuyé dans la dernière heure. En accordant une trop grande place à un personnage secondaire dont on se contrefichait royalement, le scénario a perdu de sa force, et avec 2h20 au compteur, "Le fil du rasoir" dure bien trop longtemps pour espérer maintenir l'intérêt du spectateur. Néanmoins, Gene Tierney est absolument sublime de beauté, et rien que pour la voir en robe et gants de soirée, je vous conseille de jeter un œil à ce long métrage. J'ai en outre été étonné par la cupidité et le machiavélisme de son personnage.

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Un western de Fritz Lang en Technicolor un peu plat. Henry Fonda passe son temps à cracher sa chique, et Gene Tierney n'est qu'une potiche jeune et très élégante. Le film est surtout gâché par un procès de 20 minutes qui tourne à la farce, avec sa dose d'éclats de rire alors qu'on parle de la pendaison d'un homme. La fin du film apporte une certaine tension digne d'un film noir, mais rien n'y fait : ce film est assez mou et fade, malgré son casting et ses belles montagnes enneigées.