Les meilleurs films avec Humphrey Bogart selon chtimixeur

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Bogart en vue subjective.

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Même si le film pêche par quelques facilités scénaristiques, il s'agit du meilleur rôle de Bogart. Il est un peu moins sombre que d'habitude (ex : quand il repart de chez sa femme en étant persuadé qu'il a décroché le jackpot la veille au soir), et sa relation avec la veuve est particulièrement sympathique à observer (cf. sa manière de l'appeler Baby). J'ai aussi aimé le face à face avec Rienzi dans la voiture.

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L'argent rend fou !
Un des plus grands rôles de Bogart, même si la fin est un peu décevante.

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Un Bogart toujours aussi incroyable pour son dernier rôle dans un film sur les coulisses de la boxe.

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Ce film de Nicolas Ray vaut tout de même le détour pour la performance intense d'Humphrey Bogart. Alors qu'on pensait connaître tous ses trucs d'acteur, "Bogie" arrive encore à nous surprendre dans ce rôle de scénariste cynique sujet à de terribles crises de colère. Quand son regard s'assombrit et que ses mâchoires se crispent, Bogart parvient à nous effrayer comme jamais dans sa carrière : c'est bien simple, plus le film avance, et plus on a l'impression d'observer un psychopathe sur le point de péter les plombs. Hormis la jolie blonde qui lui donne la réplique, le reste du casting n'est malheureusement pas inoubliable, et c'est probablement l'une des raisons pour lesquelles ce drame aux fausses allures de polar reste relativement méconnu.

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Las de son mariage et amoureux de sa belle-soeur, Dick Mason tue sa femme. Dans les semaines qui suivent, tout laisse pourtant supposer qu'elle est encore vivante... Un Bogart méconnu mais assez palpitant. Le mystère reste entier jusqu'à la dernière minute.

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Contrairement à ce qui s'en dit, le Faucon maltais n'a rien d'un chef d'œuvre. Non, il s'agit simplement d'un bon film de 1941, qui a le mérite d'avoir défini les codes du cinéma noir : pour la première fois de sa carrière, Humphrey Bogart incarne un détective privé cynique et désabusé, et ce type de rôle lui collera à la peau jusqu'à sa mort. Sans être incompréhensible, l'intrigue est passablement tordue : pour l'époque, le montage est nerveux, et les scènes courtes s'enchaînent rapidement, du moins jusqu'à l'arrivée du fameux faucon. Dès lors, le film se transforme en huis clos convenu, et la tension retombe vite. Le principal problème vient du casting : les seconds rôles semblent bloqués dans le formol des années 30, et Bogart a bien du mal à trouver un partenaire capable de lui donner la réplique sans donner l'impression de réciter son texte.
Le Faucon maltais vaut essentiellement le détour si l'on est fan d'Humphrey Bogart et de ses tics faciaux. Tout à tour cupide, filou et provocateur, Sam Spade est au fond un personnage vertueux qui permet à "Bogie" de faire étalage de ses talents d'acteur et, c'est assez rare pour être signalé, de sourire à l'écran.

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Casablanca est un énième supposé "chef d'œuvre" que j'ai simplement trouvé bon. J'ai été plutôt déçu par le manque de variété des décors. Une trop grande partie de l'intrigue se déroule dans le Café Américain de Rick, et vu qu'on me survendait ce film depuis des années, je m'attendais forcément à quelque chose de plus ambitieux et de plus grandiose visuellement parlant. Il faut évidemment remettre Casablanca dans son contexte historique : le film est sorti en 1942, et j'imagine que cette ode à la Résistance où l'on chante la Marseillaise à pleins poumons était un joli doigt d'honneur envoyé aux nazis. Mais si l'on se contente d'analyser l'objet cinématographique en tant que tel, il faut se rendre à l'évidence : Casablanca ne casse pas trois pattes à un canard, la faute à une histoire trop convenue.

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Humphrey Bogart incarne un gangster à l'ancienne qui veut faire un dernier braquage avant de se ranger pour de bon. Malgré la finesse du scénario, l'acteur du Grand Sommeil est épatant dans ce rôle de dur à cuire tiraillé entre deux amours. Qu'il mette une paire de claques à un gros costaud ou qu'il conduise une voiture à toute allure dans les virages escarpés de la Sierra Nevada, Bogart incarne le badass tel qu'on le concevait dans les années 40.
Malheureusement, "La Grande Evasion" n'a rien d'un chef-d'œuvre. L'intrigue tarde à se mettre en route, les 2 actrices principales sont catastrophiques dès qu'il s'agit de véhiculer un peu d'émotion, et même s'il faut remettre ce film dans le contexte de 1947, voir un acteur de couleur enchaîner les gags racistes pour faire rire un public blanc a toujours un côté dérangeant.
Mais le pire, c'est ce satané chien. Je ne sais pas ce qui a piqué Raoul Walsh, mais il passe son temps à filmer un petit cabot, si bien qu'on se croirait parfois dans une production Spielberg des années 80. On parle tout de même d'un film noir à la base, et l'omniprésence de ce chien casse complètement l'ambiance du film. Cela dit, dans la dernière demi-heure, le rythme s'accélère enfin, et certaines scènes de chasse à l'homme ne sont pas sans rappeler le premier Rambo.

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Bogart dans le rôle d'un contrebandier sans scrupules à Damas en 1925. Le film est centré sur le conflit entre les Français et les Syriens. Bogie est au milieu, et il se contrefout des enjeux politiques tant qu'il peut se faire un peu de fric… L'actrice principale est vraiment nulle, et le type qui joue le colonel français n'a aucun charisme (pourtant, il tient presque le rôle principal !). Comme d'habitude dans ce genre de films, tout fait toc, mais Humphrey assure tellement qu'on en oublie le reste.

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Ce film ne m'a pas déplu, il a son charme si on aime le cinéma noir des années 40-50, mais je ne comprends pas qu'on parle de chef d'oeuvre, alors que l'histoire est vraiment trop tordue pour le spectateur lambda.

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Le réalisateur aux deux Oscars joue avec les codes du cinéma et tente désespérément de nous faire croire que l'on n'est pas dans un film : ainsi, au fur et à mesure que se déroule le scénario, les personnages analysent leurs propres réactions et les comparent à celles des héros typiques de cinéma. Construit comme un flashback géant, ce long métrage dénote également par sa narration alternée. L'histoire n'est pas passionnante et souffre de longueurs. En gros, dès qu'Humphrey Bogart et Ava Gardner sont réunis à l'écran, on se régale, mais le reste du temps, on s'ennuie ferme, la faute à des seconds rôles vraiment faiblards.

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Casablanca 2 ? Comme dans l'autre film culte de Bogart, l'action se passe essentiellement dans un piano bar, et on nous parle pas mal de Résistance. Lauren Bacall a des épaules de déménageuse, et elle chante terriblement faux. Walter Brennan en fait des tonnes dans le rôle d'un alcoolo. Heureusement que Bogie est là…

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La rencontre improbable entre un marin bourru et une missionnaire coincée, sur fond de première guerre mondiale. Si le scénario est particulièrement ridicule, ce long métrage nous permet de voir Humphrey Bogart dans un rôle éloigné de ses personnages habituels. A part cela, c'est un film relativement banal : les 2 protagonistes sont sur leur bateau pendant 80% de l'intrigue, et on assiste donc médusés à une sorte de "huis-clos en plein air". L'exercice de style est amusant au début, mais il finit par lasser, notamment lors de l'interminable passage dans les marécages. Globalement, le couple formé par Humphrey Bogart et Katharine Hepburn manque d'alchimie.
Mais le pire dans ce long métrage, ce sont toutes ces scènes aux relents colonialistes qui laissent un goût plus qu'amer dans la bouche.
Ce film d'aventure teinté de romance est au final une œuvre plutôt mineure qui vaut avant tout pour ses décors africains et pour la performance de Bogart. Le reste, on l'oubliera sans peine…

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Un Bogart mineur, même si l'acteur est comme à son habitude irréprochable dans ce rôle d'ancien parachutiste à la recherche de son meilleur ami. Le vrai souci, c'est que Lizabeth Scott n'a pas le niveau face à l'icône du cinéma noir : le regard vide et la voix grave, elle n'a pas le charme d'une Lauren Bacall. Seul vrai point positif : la voix off de Bogie qui permet de rythmer un film au scénario tordu mais ennuyeux.

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Humphrey Bogart n'a pas tourné que des chefs-d'œuvre, et ce huis-clos sorti un an avant sa mort en est la preuve. Mal rasé et les épaules rentrées, Bogie est parfait dans ce rôle de voyou brusque et sans-gênes. Parlant un argot que n'aurait pas renié Michel Audiard, il mène la vie dure à la famille Hilliard, mais les laisse tout de même sortir occasionnellement pour ne pas éveiller les soupçons. Avec un pitch pareil, William Wyler aurait pu faire quelque chose de grand, mais ce long métrage est soporifique au possible. Hormis la scène finale, il n'y a quasiment aucune tension, et la plupart des acteurs sont mauvais. Les 4 membres de la petite famille modèle semblent tout droit sortis d'une sitcom américaine des années 50 : ils sont fades, sans saveur, sauf le gamin qui est une vraie tête-à-claques. Bref, ce film vaut le coup d'œil pour la performance convaincante de Bogart, mais à part ça, c'est l'ennui profond.