Les meilleurs films d'Anthony Mann selon Docteur_Jivago

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En signant Winchester 73, Anthony Mann signe un archétype du western sombre et classique, proposant une traque avec une arme comme fil conducteur, s'appuyant sur de formidables comédiens ainsi qu'une mise en scène à la hauteur de la qualité d'écriture, et maîtrisant tous les éléments du genre, de la photographie à l'action en passant par la bande originale.

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En signant Man of the West, Anthony Mann propose un western âpre, crépusculaire, mélancolique ou encore violent, tant dans le fond que la forme et sublime des personnages complexes dont un Gary Cooper qui va devoir faire face à son passé pour mieux appréhender le présent.

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Avec Le Cid, Anthony Mann met en scène le libérateur et unificateur de l'Espagne face à la menace Maure et propose une fresque épique, spectaculaire et même intimiste lorsqu'il le faut, à hauteur d'Homme et historique, avec une atmosphère sombre, intense ou encore grandiose, ainsi qu'un vrai souffle et emmenée par deux formidables comédiens.

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En signant L'Homme de la Plaine, Anthony Mann dirige James Stewart pour la dernière fois et met en scène avec mélancolie et tragédie des destins humains face à un Ouest américain sur le déclin,où la violence, la vengeance ou encore l'héritage seront au cœur d'une atmosphère âpre et tendue.

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En signant Les Affameurs, Anthony Mann propose un western trouble, mélancolique, humain ou encore étoffé, sachant mettre en avant la nature humaine et ses désirs d’expansion et de richesse, qu'importe le prix, et offre quelques séquences magnifiques ou spectaculaires.

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Anthony Mann signe avec The Far Country un western particulièrement prenant et bien mis en scène, avec justesse et talent, sachant sublimer le cadre historique et montagneux, tout en créant une atmosphère mélancolique et prenante, avec la forte sensation d'un temps qui passe et d'une vie que l'on ne peut attendre.

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En signant L'Appât, Anthony Mann propose un western naturel et intimiste, se basant d'abord sur les personnages et une nature forte pour mieux nous imprégner de la psychologie de ceux-ci, sachant inclure une dose d'intensité et d'humanité dans l'atmosphère.

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Avec La Chute de l'Empire Romain, Anthony Mann signe une oeuvre mélancolique autour des derniers jours de Marc Aurèle et les premiers du sanguinaire Commode. Avec une certaine profondeur, on se laisse imprégner par l'intelligence du film, mêlé à un sens du gigantisme avec des décors fastes, et quelques séquences mémorables.

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Chant du cygne d'Anthony Mann, Maldonne pour un Espion se révèle être un bon film d'espionnage à défaut d'être une grande œuvre, avec de superbes décors naturels ainsi qu'une atmosphère inquiétante qui traverse le récit, alors que Laurence Harvey se montre très bon devant la caméra.

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Si Anthony Mann ne parvient pas à créer une œuvre aussi grande que ses ambitions, il met tout de même en scène avec La Ruée vers l'Ouest une aventure mêlant Histoire et humanité, western et mélodrame, ainsi que des personnages forts et un talent unique pour sublimer les paysages.

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Anthony Mann s'est déjà montré bien plus inspiré et, malheureusement, Les Héros de Télémark ne se montre pas à la hauteur des ambitions promises par ce projet, et ce malgré de bons comédiens, un cadre historique particulièrement intéressant, de jolis plans et quelques séquences valant le détour.

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La Brigade du suicide est une œuvre décevante, notamment à cause d'une voix-off inutile et un peu lourde, un manque de tension dans les moments-clés ainsi qu'un aspect patriotique mal géré, c'est dommage car il bénéficie tout de même d'une certaine maîtrise de son réalisateur pour rendre le récit un minimum efficace.

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En signant The Last Frontier, Anthony Mann propose une oeuvre au concept intéressant mais à l'écriture décevante, et le metteur en scène ne parvient que partiellement à sauver ces failles, bien aidé surtout par le cadre naturel et un Victor Mature se donnant la peine de rendre vivant et crédible son personnage.