Les meilleurs films de 1968 selon Frakkazak

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Critique d'une société en plein changement sous couvert de convent satanique, Rosemary's Baby est une œuvre marquante, et ce dès cette intro dans une comptine glauque. Mia Farrow, d'abord fraîche et pimpante, se zombifie au fur et à mesure que l'étau se resserre autour d'elle et de son bébé.
Une œuvre dérangeante, qui sait tout de même apporter des touches d'humour bienvenue, que ce soit par l'excentricité des personnages ou l'absurdité de certaines situations.
Merci Tarantino de m'avoir donné envie de le revoir !

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Fleischer frappe fort, à peine quatre ans après les évènements relatés (et très fictionalisés également). Il fait montre d'un modernisme dans sa réalisation qui laisse encore pantois: le split-screen avant De Palma et 24, reflet de la personnalité dédoublée du tueur et la caméra subjective avant Halloween, plaçant DeSalvo comme spectateur de son penchant sadique. Tony Curtis est impressionant dans le dernier tiers du film, tandis que Fonda mène la danse avec brio durant tout le métrage. Classieux et politiquement engagé, The Boston Strangler est un mètre-étalon du genre.

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Il était temps que je le vois ce film séminal de tout un genre qui n'a pas fini de se déverser sur nos écrans. Première curiosité, la goule originelle trottine et utilise des outils. Seconde curiosité, la justesse dans les interactions des personnages et dans leur processus décisionnel. Troisième curisosité, cette fin fataliste où l'on peut déceler un commentaire social bien senti. De plus, l'abolition du Code Hays l'année de sa sortie permet de voir des choses que l'on attendait pas forcément pour une oeuvre de 68. Si le film a vieilli dans certains de ses dialogues (cette intro avec la cruche et le benêt fils à papa, ça me faisait un peu peur), il n'en demeure pas moins plein de tension et d'aspects que l'on aimerait retrouver dans certaines productions zombiesques actuelles manquant de finesse.

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Si l'exécution du braquage n'est pas aussi incroyable que ce que veut nous faire croire le film, c'est bien la relation entre Steve McQueen et Faye Dunaway qui fait fonctionner le film. Charismatiques, les deux amants jouant au chat et à la souris crèvent l'écran et donnent envie de faire du buggy sur la plage et des parties d'échec érotiques. La réalisation, dynamisée par de judicieux split-screens, fini d'enrober la belle oeuvre.

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