Les meilleurs films de 2019 selon Cinememories

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Le conte de fée Hollywoodien, selon Tarantino, c'est un déluge de clichés, détournés avec habilité. Le duo acteur-cascadeur prend un certain sens ici, mais c'est bien le cinéma dans son art au sens propre (et figuré) qui peut sauver ces personnalités, disparues et que l'on regrette.
Du spectacle donc, dans un L.A. magnifiquement reconstitué. Le final jouissif, tout comme la mise en scène et les dialogues qui précèdent. Tarantino a encore du souffle !

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Un incontestable chef-d'oeuvre, mariant plusieurs registres avec une grande cohérence ! Le film se veut satirique, mais interroge également sur la cellule familiale comme base morale. L'expérience convainc et la finalité l'emporte sur tout.
Le cinéma coréen, c'est toujours à apprécier dans son emballage d'origine !

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Malaisant ! C'est une torture au visionnage, alors le revisionnage, c'est difficile à assumer. Néanmoins, ce film de rupture réussit le pari de rendre fou un spectateur, légèrement averti à l'avance. Les personnages sont éphémères, mais leurs actions le sont moins. Le chaos est au soleil brulant et ébouissant. L'environnement est agressif, tout comme cette musique celtique qu'on adore écoute au début, mais qui devient un calvaire par la suite.
A vivre (ou pas), pour sortir de la dépression !

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La performance de Phoenix est la première chose qui séduit, sans pour autant évincé les précédents Joker sur les écrans, qui ont leur touche personnelle. Le Lion d'Or ne semble pas être volé, mais attention à l'influence très scorcesienne pour ceux qui pense s'aventurer dans un film de super vilain à la Suicide Squad. On propose plus d'audace et on s'expose à plus de rique, afin de conter une poésie de la violence et l'anarchie.
L'homme est seul, face à son environnement. L'origin story vire plus à la demonstration d'une entité qu'autre chose !
Magnifique !

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Si on pouvait se demander ce qu'on pouvait encore raconter après le final du volet précédent. Et bien, il reste bien une dernière thématique à exploiter. C'est un au revoir pour les fans et ces jouets qui sont au bout de leur parcours à l'écran. On relate sans cesse cette notion de l'antiquité, le fait de lâcher prise et aller de l'avant. Les fantômes de Woody et ses amis se soldent avec un dénouement des plus poignants, en nous offrant une belle comédie familiale.

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L'Homme est minuscule, l'Homme est plongé dans la solitude et l'Homme est plongé dans le remord. La conquête spatiale en arrière-plan met en avant la trajection émotionnelle d'un Brad Pitt déchiré. Le contrôle lui échappe peu à peu, révélant en quoi les humains ne sont pas encore près à explorer le vide sidéral. Un frein dépressif sur l'exploration, mais qui offre une perspective intéressante sur les relations père-fils.
Une étude psychanalytique qui sait prendre son temps ! Vertigineux !

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Jazz un jour, jazz toujours ! Un buddy-movie qui rend honneur à la musique à travers les états, les âges et les relations humaines. Le duo, tantôt comique, tantôt conflictuel, sait déjà où nous emmener et nous n'avons qu'à nous assoir et apprécier le trajet. On apprend à aimer cette cohésion inattendu, mais qui fascine grâce à une narration conventionnelle et divertissante.

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Steve Carell, c'est le traumatisme ; Zemeckis, c'es le remède. Face aux figurines qui peuvent occuper de nombreux enfants, il y en a un qui les utilise pour se façonner une vie, derrière les murs de son jardin. Voilà ce que donnerait un Toy Story en live action, une prousse visuel et qui promet du neuf. Le protagoniste, bispirituel, est un ambassadeur qui avoue son amour aux femmes et à leur courbures si particulière.
C'est une leçon de savoir vivre, pour les grands et les petits !

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Dujardin, une veste en daim et un camescope, ni plus ni moins. L'humour noir réside dans l'absurdité et le choix de mise en scène qui ne fait pas que surprendre, il destabilise. C'est une expérience fermée à un grand public, mais on reste envouté par ce blouson qui devient un personnage à part entière. La folie est le mot clé pour que tout fonctionne et ça fonctionne !

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Vive l'Amérique de Dick Cheney ? Ce film travail sur l'identité d'un personnage important et inquiétant, lorsque l'on sait certaines chose. On le résume en un repas épicé, qui n'hésite pas à prendre se servir de tous les menus pour entreprendre une démonstration d'un jeu de pouvoir dans l'ombre. La malice et le talent du dialogue, c'est le fort de la politique du jour et grâce à un montage machiavélique, on en tire du concret. Un biopic fun, mais à prendre avec du recul !