Les meilleurs films sur la rédemption selon Tom_Ab

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Robert de Niro, ex-vendeur d'esclave croise le chemin de Dieu et des tribus d'Amérique du Sud et devient missionnaire. Non seulement voir ce visage bourru s'emplir de larmes et de sainteté est splendide mais de plus, ce film, avec ces décors somptueux et sauvages ne fait que renforcer ce voyage vers la rédemption.

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Eastwood, ce vieillard grincheux ne supporte plus de voir tous ces étrangers au pas de sa porte. Mais au fond, ce qui supporte encore moins, c'est peut-être lui-même, ce qu'il a fait un jour, à un homme, à la guerre. Et de cette ombre inquiétante qui plane au-dessus des ruines de Detroit va naître chez lui le désir de se racheter. Et quel rachat !

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Il faut du courage pour pardonner à ses ennemis mais il en faut encore plus pour se pardonner. Ainsi débute Amadeus sur les remords terribles de Salieri envers le compositeur de génie qu'était Mozart, s'accusant de l'avoir tué. Le film nous montre que c'est en partie vrai mais que, les remords peuvent ronger une vie entière. Et Salieri de clore le film en riant, absolvant la foule : "les médiocres, je suis leur saint patron."

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Le film interroge justement la capacité de la prison à permettre la rédemption. Portrait sombre de l'incarcération en France, Un Prophète montre la complexité du pardon, la complexité de la justice et les difficultés à se reconstruire, à bâtir un avenir, dans un milieu où la délinquance continue même derrière les barreaux. La fin, ambivalente laisse planer le doute sur toute rédemption possible.

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On ne peut pas dire que le tueur incarné par Sean Penn fasse dans la dentelle. Il est même assez peu sûr qu'il ait vraiment mesuré son acte ni même nourri des remords (même s'il y pense au cours du film). Mais, cette femme qui vient le voir, alors qu'il se sait condamner à mort, change sa vie. Brutalement il atterrit, s'interroge, à honte, ne veux plus mourir. Il réapprend à vivre alors que la mort approche. Partira-t-il le coeur léger ?

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Kubrick se joue de la notion de rédemption. La fin laisse clairement comprendre que pour le personnage principal, il n'est point de rédemption possible, ni pour la société, qui enfante ses propres monstres. Mais, qui est le plus impitoyable, l'Etat, le pouvoir ou le héros du film ?