Les meilleurs films sur le féminisme selon Andy Capet

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S'il y avait un film sur Zetkin ou Kollontaï, il serait peut-être le premier. Mais ce biopic de Von Trotta est non seulement magnifique pour l'exemple féministe compris dans un organe profondément patriarcal (rien ne change aujourd'hui) mais le film vaut aussi pour la trajectoire vers la nécessité de la radicalisation et la prise de conscience d'un parti révolutionnaire débarrassée du capitalisme, surtout celui du pays où l'on vit.

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Un documentaire étonnant, rare et sans tabou, qui montre, qui ausculte, qui parle, qui collectivise, qui témoigne. Il fourmille de choses que j'approuve et que j'encourage.

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Le film pose, à mon sens, deux choses élémentaires : 1° la lutte des classes, c'està-dire contre les capitalistes et 2° la lutte contre partiarcat de sa propre classe ou de la classe adverse.

Les femmes sont attaquées et opprimées sur tous les fronts mais le film, par la voie du syndicalisme ouvrier, donne un chemin du possible de sorte à parvenir à leur autonomie.

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On sort du cadre politique pour la justice. Ce film est le témoignage de la longue route des femmes dans la société patriarcale.

Quand on juge une femme sur son apparence ou sur sa vie, on la sexualise, on l'opprime... On lui attribue des choix qui n'en sont pas, dont le meurtre.

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On sort une dernière fois du cadre politique avec ce film assez dialectique qui montre que les femmes ne savent plus tellement comment se foutre et se faire foutre.

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Des femmes ouvrières s'unissent, indépendamment de leur mari, pour mener un triple combat (comme dans Le sel de la terre) : contre le patron, contre le patriarcat qu'il soit à la maison ou au boulot.

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Ce choix de film est un peu plus intime puisqu'il a été formateur dans le sens où, quand j'étais petit, il m'a parlé de ce que je vivais à la maison : une mère bouffé par son mari qui, lui, travaille et qui l'assouvit avec son accumulation d'argent. Et la question de l'amour et du divorce, c'est aussi des thèmes qui me suivent tout au long de ces années de féminisme ouvrier.

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Comme dans le documentaire "Regarde, elle a les yeux grand ouverts", "Une affaire de femmes" parle d'avortements. Oui mais de l'histoire de l'avortement, du temps où l'on guillotinait en France, au XXème siècle...

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Exemple de femmes ouvrières immigrés qui ont compris la nécessité du nombre et de rompre avec la direction qui les exploite. En septembre 2015, "elles" ont encore une fois "grévé" dans le Park Hyatt Paris-Vendôme.

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Les femmes occupent majoritairement des places subalternes dans la société. C'est encore une fragilité pour les femmes d'accéder à l'emploi, et à une pérennité d'autonomie car qui dit positions subalternes, dit sous-traitance... La sous-traitance qui est la première à sauter et à précariser ses employés... Même si les bénéfices sont là.