Sur les photos qui accompagnent la promotion de IV, Arman Méliès ne regarde plus l’objectif, il regarde à-côté, et ce n’est pas forcément bon signe. Comme concentré par lui-même, le chanteur a quelque chose de plus dur, de moins fragile et de moins mélancolique – lui, le messager de la mélancolie. Oublions le look : à l’écoute, les souvenirs, la lucidité, le désespoir, la perte, la fertilité, tout ce qui appartient à la mélancolie semble resurgir. Mélancolie contagieuse, hypnotique, comme sur son précédent, Casino, un rocher, qui suspendait le temps. Plus proche du Vangelis de Bladerunner, dans IV, la mélancolie est désormais antique et post-apocalyptique.
Lire la suite ici : http://www.bubzine.fr/2013/05/08/arman-melies-iv/