Aujourd’hui à l’heure ou j’écris ces lignes ,le deuxième album des Islandais Sigur Ros , Ágætis Byrjun ( un bon début en français ) fête son 1/4 de siècle.
Et oui, 25 ans déjà que cet album gigantesque a vu le jour dans les bacs de nos disquaires (vous vous rappelez ? A l’époque c’était la bas et quasi que la bas que ça se passait…) le 12 juin 1999 donc.
Opus renversant de beauté, rarement une musique ne m’aura autant ému et remué que celle ci.
Semblant venir d’un endroit plus beau que la terre, portée par la voix quasi angélique de Jonsi.
Ágætis Byrjun c’est la quintessence du sublime. Tant et si bien qu’on est en droit de se demander si l’humanité était prête à entendre, a recevoir cette offrande, qui paraissait presque trop belle pour elle.
Ágætis Byrjun c’est un changement de paradigme.
Un nouveau langage, une nouvelle expression, quasi stellaire.
Redéfinissant les contours de la musique dite « Post Rock » ou musique « Éthérée »
Enfin on pourrait retourner la chose dans tous les sens pour essayer de la définir.
Mais à quoi bon, ce qui débarquait là en cette fin de millénaire relevait encore de l’inédit.
Y’avait plus qu’à embarquer pour ce grand voyage, y’avait plus qu’à ressentir.
A ressentir la joie ,la tristesse ,la mélancolie, mais aussi l’espoir.
A ressentir la vie comme l’illustre la pochette.
Se sentir en vie…
Ça ne changera pas la face du monde, qui en conservera toute sa laideur.
Mais c’était une belle tentative…
Un bon début…