Nouvel album (le 40ème !) du prolifique Neil Young.
Oui mais non... car le matériau et les enregistrements datent en fait de 1974.
A l'arrivée, un bel album pour les amateurs de folk mâtiné de country. Avec :
- guitare acoustique,
- pedal et lap steel guitares,
- dobro,
- harmonica...
Bref la totale du country du "deep south".
L'album est à l'image de la chanson "White line".
- très proche de l'ambiance et du son de ses productions acoustiques du début des années 70. A noter que cette chanson a déjà été sortie sur l'album "Ragged Glory" (1990) avec une puissante orchestration rock et un son saturé. Bref, la version de "Homegrown" est quasiment un nouveau titre à part entière.
- Autre point commun de cette chanson avec ses copines présentes sur la galette, elles ont quasiment toutes une forte consonnance amoureuse. L'enregistrement de l'album est en effet concomitant avec une relation qui bat de l'aile et sera rompue la même année.
Second titre très différent dans le son (rock) et qui - pour moi - ressort de l'album : "Vacancy". On y retrouve :
- un court solo, certes bien loin dans la longueur (30 petites secondes) et dans l'inspiration de ce Neil Young a fait de mieux,
- une puissante ligne de basse proche du son de CSNY et du titre "Ohio" (le mythique live date également de 1974),
- les aigus des guitares électriques (voir plus haut) qui sonnent en boucle et rythment l'ensemble autant que les percussions.
En résumé, un album qui trouvera sa place dans la discographie des fans du canadien.
Pour les autres, la messe est dite depuis "Harvest" et "After the gold rush" (sortis 2 et 4 ans auparavant).