Le futur du passé est plus cool que nos présents !
Même si aujourd'hui, ça n'est pas aussi magique, le futur du passé laisse une trace un peu classe dans notre présent - et puis, il a quand même bien marqué notre passé qui était son futur, mais moumoute vous racontera mieux que moi ; d'ailleurs, à plus forte raison mieux que moi parce que je pensais plutôt critiquer l'autre, parce que je l'aimais mieux, il était plus proche de mes goûts, plus faciles d'approches, un genre de David Bowie, en même temps, 1974, c'est un peu la mode à ce moment-là, il n'y a pas de honte à ressembler aux gens de son époque, surtout que c'était plutôt pas mal, huit, genre. Et soudain, en montant l'escalier, je me suis dit que non, il fallait faire quelque chose pour cet album - et je ne peux laisser passer l'occasion.
Quel joyeux foutoir ! Organisons un peu, Number one in Heaven, sérieux, c'est un pur titre ; et ça le défend avec conviction ! Il y a de tout là dedans, les morceaux bondissent plein d'énergie et de références, des fois, on dirait que c'est l'explosion final du disco, et des fois, on dirait des musiques tellement futuristes qu'on dirait les génériques des séries qui ne passeront pas avant dix ans ! Et ça enchaîne avec les voix électroniques de demains, je me sens un peu perdu, mais j'aime bien, ça ressemble à une drogue joyeuse, et c'est la boite de nuit dans ma tête, autant qu'un dessin animé en tout cas ; j'aime bien la Dolce Vita, il y a un semblant d'intro qui ferait rêver à une certaine dureté, et s'assouplit, par vague, et hop, comme après un black out, on est légèrement ailleurs, légèrement toujours là, un cool refrain, c'est toujours aussi entêtant.
Evidemment, il y en a une ou deux qu'on aime bien, mais comme il n'y en a pas tant que ça, on apprécie d'autant plus le reste ; et le temps de changer de pistes, c'est déjà le week end à nouveau - sauf si t'aimes pas la dernière, évidemment, il te reste qu'à changer retourner le vinyle, revenir à la première, qui est trop cool ! - My Other Voice fait flotter, ça serait presque une autre critique, avec du ciel un peu gris, de la mer un peu bleu, et des histoires tristes qui ondulent comme des oiseaux, et soudain, sans raison, le soleil se lève - en attendant la voix un peu malheureuse de la 4ème minute !
Non, décidément, j'ai été beaucoup trop dur avec cet album ; la quatrième écoute est la meilleure, ça ne fait aucun doute ! Mais la première est spécialement drôle, je vous la conseille très fort !
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