Etrange album enregistré en public mais sur lequel nous n'entendrez pas les voix (ou si peu).
Etrange album hybride au son folk propre à Neil (5 premières chansons) mais qui possède également en son sein les prémisses du grunge : les guitares saturées qui trainent de-ci-delà (à l'image de "welfare mothers", "Sedan deliveries" etc.) se retrouveront souvent dans ses albums des années 90.
Et pour cause l'objectif était de donner 2 tonalités au vinyle :
- face A ACCOUSTIQUE
- face B ELECTRIQUE.
Ainsi le titre "My my, Hey Hey" a droit à 2 variantes, l'une ouvrant et l'autre clôturant le live (et s'appelle alors "Hey Hey, my my".
L'album est également mythique à travers ces 2 titres car il possède 2 CITATIONS à la gloire du rock'n'roll :
- pour le GRUNGE : Kurt Cobain écrit dans sa lettre posthume (1994) " It's better to burn out than fade away". Cette phrase est tirée de "My My, hey hey (out of the blue)".
- pour le ROCK : le titre de clôture reprend "It's better to burn out 'cause rust never sleeps" et "Rock and roll can never die" rendant hommage ainsi à Elvis et au chanteur des Sex Pistols Johnny Rotten.
Enfin, il possède la très belle et mystérieuse chanson "powderfinger", matinée d'une belle mélodie mais aussi d'une écriture magnifique. Avec - comme souvent avec Neil Young - un beau solo de guitare.
Pour l'interprétation, je passe mon tour tant les paroles sont étranges et ont été sujet à analyses. Mais l'ambiance est sublime et sert de transition aux 2 faces.