Can't You Hear Me Knocking ?
Sticky Fingers est peut être mon album préféré des Stones car il mélange tous : gros tubes pour papa, maman et les enfants, morceau mélancolique pour ado mal dans leur peau et morceau profond pour nostalgique des Sixties.
L'album commence (comme souvent chez les Stones) par la 1ère des catégories : "Brown Sugar". Morceau super efficace qui a largement servi pour pondre "Doom and Gloom" paru récemment. S'en suit "Wild Horses" (occultons la deuxième dont j'ai oublié le nom qui n'a que très peu d'intérêts face à autres morceaux de la galette) qui prends la place du morceau pour te faire chialer. Très réussi il nous fait oublier l'espace d'un instant "You Can't Always Get What You Want" paru 2 ans auparavant.
Arrive le tour de "Can't You Hear Me Knocking" qui est de mon point de vue LE MEILLEUR MORCEAU "GUITARE" du groupe. Dés les premiers accords on peut déjà fredonner les paroles prononcés par Jagger quelques secondes plus tard tant la mélodie colle parfaitement à la partie vocale. Keith Richards est un dieu.
Cependant, comme souvent malheureusement, on retombe dans "l'essai" mis en plein milieu d'un album : "You Gotta Move" et sa guitare Country n'est pas vraiment réussi...
"Bitch" rattrape la chose avec un Jagger impériale sur le refrain (et des trompettes magiques). "I Got The Blues" vient nous rappeler qui faut pleurer encore une fois. Très juste je lui préfère quand même "Wild Horses" (même si Jagger, vocalement, s'arrache vraiment).
L'album se termine sur un trio simple et sans surprise (même si le final "Moonlight Mile" sort du lot) mais accrocheur. Vocalement Mick Jagger assure le spectacle (alors qu'il n'a pas franchement un voix extraordinaire) alors que Richards est... absent. Quelques bons accords par si par là mais rien de bien fantastique. (Je sais, je sais, je le qualifie de dieu quelques lignes plus haut)
Bien homogène et ponctué de morceaux géniaux (Can't You Hear Me Knocking, Brown Sugar) Sticky Fingers s'en sort plus que très bien.