Difficile de décrire cet album sauf à le résumer ainsi : titres de pur blues côtoient ballades avec orchestration philarmonique (big big band !).
Et du coup face à cette disparité, l'album n'a pas vraiment d'âme.
Le principal attrait est la cristalline voix de Neil qui est mise en avant...
Tant qu'à le produire, il aurait mieux valu renoncer aux titres électriques et les mettre à part. Mais peut-être que Neil n'en avait pas beaucoup sous la main ?
En fait cet EP est l'antithèse de Mirrorball ou Down by the river qui sont construits avec un parti pris clair et puissant. Et surtout des titres ciselés charpentés autour de magnifiques solos de guitare.
Là les paroles laissent vraiment à désirer. Passe encore pour le blues (I want to drive my car) mais ailleurs les ballades manquent singulièrement d'ambition (who's gonna stand up), bof bof...
Bref cet album hybride aura du mal à séduire les fans du Crazy Horse (que les guitares saignent ou qu'elles se fassent bucoliques).