C'est l'apogée du groupe qui sera compté ici avec mon album préféré du groupe Pink Floyd. The Wall, c'est l'histoire racontée par Roger Waters dans un univers rock et sombre, qui mènera aux futures mésententes du groupe quelques temps après le célèbre crachat de ce chère Dictateur Waters. Comme le précédent, l'album est un concept racontant l'histoire de Pink, jeune homme se renferment sur lui-même avec l'image du mur. Ainsi, le personnage de Roger Waters y est sacrément dépeint comme le montrera le film de Alan Parker un temps plus tard.
L'album débute sur le son mythique qu'est In the Flesh?, introduction mettant en scène le héros Pink racontant la mort de son père dans un avion de la second guerre mondiale. Évoquant par ailleurs le délire schizophrénique du personnage à travers l’allégorie Nazi, ce morceau pose bien les bases à ce chef d'oeuvre.
The Thin Ice creusent cet aspect du personnage avec la façon dont la guerre a marqué une génération d'enfant. Sombre et cruel, le morceau reprend un solo de Gilmour mais Waters en est le compositeur dans l'album en entier, ne laissant place à aucun autre membre.
Puis un des thèmes les plus célèbres du rock démarre. C'est en effet Another Brick in the Wall, Part 1 qui fait son entrée. On y décrit ici la façon dont Pink apprend ce qui est arrivé à son père. Il devient ainsi la première brique qui construira le mur.
The Happiest Days of Our Lives enchaîne avec le même thème, commençant à entrer au paroxysme du son. On y parle ici des professeurs violent de Pink, justifié par la violence qu'ils subissent de par leurs femmes.
Enfin, le culte Another Brick in the Wall, Part 2 entre en scène, avec les cœurs des enfants, le solo de David et la basse de Waters. Ici, c'est clairement l'idée de la révolte contre l'éducation anglaise qui est remise en cause. Servant même dans certains pays d'hymne conte l'apartheid, le morceau est culte pour plusieurs raisons, mais on en reste avec ce riff des plus marquant historiquement parlant.
Mother continu de construire le mur autour de lui. Mère compréhensive, elle refuse de voir son fils tombé amoureux et le protège des autres grâce à quelques briques de plus. La musique est une ballade à l'acoustique clairement signé par Waters avec l'aide de Jeff Porcaro à la batterie, Mason n'arrivant à suivre ce rythme. Le morceau est poétique, plus calme que la plupart de l'album, est permet de créer une empathie envers un personnage plus que fictif.
Goodbye Blue Sky continu dans cette idée de calme, décrivant d'autres conversation entre la mère et le fils. Mais Pink devient dépressif et il se souvient de certains moments dangereux de sa vie, notamment le Blitz, bombardement de Londres. On remarquera aussi que la voix de l'enfant au début est celle de Harry Waters, le fils du Dictateur au plein pouvoir.
Empty Spaces est l'un des sons les plus sombres, représentant Pink adulte marié mais en mauvaise passe à cause de son mur qui créer des difficultés de dialogue avec sa femme. Pourtant, il cherche à remplir les espaces vides.
Continuant directement avec Young Lust, l'un de mes sons préférés de la première partie avec Another Brick in the Wall, Part 2. Ici, le héros est devenu une Rock Star suite au morceau précédent, abandonnant sa femme et laissant place au rock de Gilmour. Puis c'est le drame. Roger Waters demanda à son opératrice préférée de jouer une partie de la fin du morceau pour apprendre au spectateur que la femme de Pink voit un amant.
One of My Turns suit alors comme l'explosion de colère du héros qui, ignorant ses amis, se met à détruire ses guitares et son appartement. La colère se ressent dans le long monologue avant que tout s'énerve. C'est le son qui accompagne le cri de souffrance et les fracas de vitre, d'océan et de toute chose imaginé par l'esprit inventif mais pervers de Waters.
Dans Don't Leave Me Now, Pink en veut à sa femme. Il reste calme au son du synthé de Wright, encore dans le groupe à ce moment. Ici est décrit dans ce monologue la douleur qu'on ressent lorsqu'on est trahi par l'être chère. Emplie de douleur, le morceau reste pourtant l'un des moins marquant de l'album, quoiqu'il serve à l'histoire. Prenant, le son est psychédélique comme au début du groupe. Puis finalement, le morceau implose et c'est la beauté qui prend le dessus.
Another Brick in the Wall, Part 3 finit ici la révolution mentale de Pink et en même temps, ce morceau mythique du groupe. Le mur est ici achevé pour de bon, laissant le héros dans son univers à jamais.
Quant à Goodbye Cruel World, il finit la première partie de l'album, marquant une reconnaissance de Pink est une pose pour moi avant d'écrire la suite que vous apercevez déjà grâce à la magie de l'ellipse temporel.
Et on continu avec l'un des titres les plus marquant de l'album, j'ai nommé Hey You. Avec son aspect mystique, le morceau nous transporte dans son aura à travers un voyage calme et reposant. C'est ici la panique de Pink qui est décrite, perdu et voulant retrouver la société, il se retrouve enfermé dans son propre mur avec la folie. Prévu à la base pour être sur une troisième phase, Waters retira finalement cette dernière en sauvant ce morceau au solo puissant de Gilmour. Souvent réutilisé dans des films, le morceau est devenu rapidement culte, alors heureusement qu'il fût sauvé de la destruction définitif.
Puis ce demandant si quelqu'un est de l'autre côté, Pink demande Is There Anybody Out There?, second morceau du deuxième CD et envahissant de peur et de malaise. Séparé en une partie vocale avec ce message répétitif, la deuxième partie est sonore, joué par un inconnu, rendant ce thème mystique et cette guitare des plus envoûtante, marquant ce morceau d'un effet théâtrale grandiloquent.
Nobody Home, c'est l'ennui du héros, celui qui cherche à appeler, à savoir s'il y a réellement quelqu'un chez lui, même sa femme. Il se décrit puis décrit ses objets, faisant référence à Syd, Hendrix et Wright. Marqué d'un côté des plus opéra rock, le morceau prend de l’ampleur grâce à cette orchestre en fond et cette voix des plus désespéré.
La chanson Vera est des plus dures à interprété. Parlant sans aucun doute de Vera Lynn, chanteuse de la seconde guerre mondiale avec son titre populaire We'll Meet Again. Cela interprète la perte d’espoir de Pink, mais ne rendant pas le morceau très marquant dû à sa courte durée.
Alors c'est Bring the Boys Back Home qui donne suite avec un thème des plus épiques. C'est ici le héros qui croit retrouver son père, mais il est temps pour lui d'y aller dans le meilleurs morceau de tout Pink Floyd.
Comfortably Numb, c'est le solo de Gilmour, les paroles de Waters, le synthé de Wright et la batterie de Mason réuni pour le dernier morceau créer par le groupe en entier. C'est l'achèvement d'une longue amitié pour ce morceau le plus savoureux du groupe. Comme Watermelon in Easter Hay, c'est ici le dernier titre de la rock star Pink, drogué au maximum derrière son mur, qui donne un dernier concert à sa communauté. Plus je le réécoute et plus l'envie de le mettre dans mon top 10 se gonfle (ce que je vais probablement faire après le solo). Et c'est là que dans toute sa splendeur, Gilmour balance tout le talent qu'il à acquit auprès du groupe, donnant le titre phare des fans du groupe, révélant l'immensité de cet album qui se maintient bel et bien comme mon préféré de tout les temps.
Puis c'est The Show Must Go On, courte transition rappelant énormément Queen, qui raconte ici le stress provoqué par les promoteurs du concert et l'envie de continuer à vie, de pardonner son publique d'un énorme crachat et de continuer le show.
Une reprise de In the Flesh enchaîne donc, créant un malade mental chez Pink. Ce dernier devient un dictateur poursuivant les noires, les juifs et les homosexuels, rappelant ce bon vieux Hitler. C'est ainsi une hallucination provoqué par les drogues du docteur.
Son discours créer ainsi un de mes morceaux favoris de l'album, Run Like Hell, cette déferlante de violence intense qu'est le parti des marteaux croisés. Il se lance ainsi dans un assaut afin de piller une ville. Le délire est totale, créer ici plus par David, donnant ainsi lieu à une mésentente sur ce morceau. Le riff et les paroles ressemblant à un discours y sont puissante et le rythme donne cette violence au morceau. Puis des gens jouant au ping-pong se font entendre aussi.
Puis Waiting for the Worms réveille peu à peu Pink, ici contrôlé par les vers dans son cerveau. Le thème est un réveille pour notre héros, mais il répand encore sa haine de dictateur fasciste avec cette voix dans un dictaphone.
Et il dit Stop au hallucination, créant pourtant un procès mental.
C'est The Trial qui en fait office et le drama est plus que présent. On y retrouve ici tout les personnages secondaires de l'histoire. Sa femme, sa mère, son professeur. Tous l'accuse de s'être éloigné, donnant ainsi lieu à la sentence. La destruction du mur. Le morceau est ici clairement une comédie musicale de la justice. On récapitule à peu près tout ce qui aliénait Pink (son enfance étouffée par sa mère, le système scolaire oppressant, les relations conflictuelles avec sa femme, son statut de rock star inaccessible) et provoque une libération déchirante, à l'image de ce cri final, mais qui permet au héros de voir ce qu'il y a derrière le mur. Croyant se retrouver dans l'univers du Roi et l'Oiseau, mon amour pour l'album augmente lorsque le cri déchirant est lancé.
Et c'est la chute. Outside the Wall donne la libération de la folie. C'est l'isolement social qui est ici critiqué, ainsi que les erreurs perpétués par nos enfants. L'histoire est ici bouclé de façon calme avec ce thème du début, terminant ce chef d'oeuvre.
Voilà la fin de la critique la moins objectif du monde, tout simplement à cause de mon fanatisme envers cet album, certes gâché par l'isolement de Roger Waters mais ouvert par quelques intervention des autres. Malheureusement, c'est la suite du groupe avec The Final Cut qui détruira le groupe. Car malgré mon amour pour The Wall, c'est ce dernier qui détruira mon groupe préféré, montrant que le génie peut sortir du chaos avec les conséquences qui en découle.