So ya, thought ya, might like to, go to the show?
Qui, j'aimerais bien savoir, qui. De qui n'était pas né avant 1970, n'a pas découvert Pink Floyd avec The Wall. Enfin, je veux dire, plus précisément, peut être, Another Brick In The Wall Part. 2. Comment, ça ne vous dis rien? Mais si, "We don't need no education". Ah, Pink Floyd... ce groupe de rebelles. Oui.
Non. Et pourquoi non? Parce que résumer Pink Floyd à ABITWPt2, c'est cracher dessus. Parce que l'album comprend des morceaux bien, mais alors bien meilleur. Qu'est ce que The Wall, sinon pour moi le chant du cygne de Pink Floyd? Bref. Figurez vous que je n'y ai pas échappé. J'ai bel et bien découvert ce groupe grâce à ce fameux morceau. J'aurais pu en rester là, continuer de scander : "we don't need no thought control... Teacher leave them kids alone.", mais, surement grâce au hasard, je me suis retrouvé avec une version Compact Disc entre les mains, et curieux, j'ai lancé l'album par le premier morceau.
Surprise totale, dès le début je reconnais rien. Et c'est le premier album sans intervalle que j'ai écouté dans ma vie. Je comprenais pas bien quand on passait d'un morceau à l'autre, je comprenais pas bien les paroles, j'ai du écumer divers sites de traduction. Et puis, au bout de quelques passages agréables de ma vie, affalé dans l'herbe fraîche du début d'été, je suis tombé amoureux de cet album, c'est vrai quoi, la transition entre The Happiest Days Of Our Lives et Another Brick In The Wall est vraiment magnifique, des morceaux comme In The Flesh, Mother ou le grinçant One Of My Turns sont vraiment des perles. Tout s'enchaîne à merveille, l'histoire est vraiment prenante, le concept de briques ajoutés les unes aux autres comme enfermement et rempart contre la société est vraiment surprenant. L'album se clôt sur Goodbye Cruel World, pour laisser un vide absolu, le néant la fin de tout. C'est sur ce dernier morceau, simple mais efficace que se clôt The Wall. Un grand brav... Comment ça c'est un double album ?
Vraiment? Vous êtes sûr de vous? Mais dans ma pochette il n'y avait pourtant qu'un seul disque. Je ne comprend pas. Ah, ça se déplie comme ça? Ah! Sans mentir, il a du y avoir bien 4 mois d'écart entre la première écoute intégrale du premier disque pour découvrir qu'il y avait une suite. Et quelle suite. Non vraiment y a pas à dire. C'est fantastique. J'aimerais beaucoup citer Hey You, IUs There Anybody Out There?, Nobody Home et surtout, plus que tout, le meilleur morceau de l'abum : Comfortably Numb. Tout ceci achemine vers une fin hyper prometteuse, tout est clean, net, et puis j'allais mal, tellement mal, et The Wall je ne vous le cache pas, à défaut d'aider, était une drogue colossale : "There is no pain you are recedin' a distant ship smokes on da horizon...", l'était de Pink est devenu petit à petit le mien, j'ai vécu d'une pleine intensité l'album. "All in all you were just a brick in the wall". Et dans tout ce plaisir d'écoute ne pouvait ressortir qu'une fin magistrale. The Wall méritait amplement un 10, oui. Mais pas avec cette fin.
Je ne suis pas un grand adepte de l'Opera, encore moins italien. Pour moi les fins doivent souvent être emportées (comme dans Wish You Were Here), optimistes (comme dans Animals). Mais ça. Ca, sérieusement, qu'est ce que c'est? Franchement. Non. The Trial c'est un peu le Lady Madona des Beatles, le (I Can't Get No) Satisfaction des Rolling Stones. Dieu, non. Ils n'ont pas fait ça. Ca n'a pas pu marcher. Bref. Quel déception, je laisse donc The Wall sur une fin ouverte sur les dernière notes de Run Like Hell.
Pour conclure, je ne lie pas du tout cet album au film adapté. Je n'aime pas du tout cet univers graphique, il ne correspond pas du tout à l'image que j'avais de l'album lors de l'écoute.