Après des années et des années d'attentes, le voilà enfin. Le nouvel hardcover d'Hellblazer. J'avais déjà usé tout ce que Panini Comics avait mis à ma disposition en bibliothèque puisque les parutions relèvent maintenant de la relique et j'attendais avec impatience la sortie d'un album New #52. Et puis, je suis tombé sur un regroupement des numéros de Hellblazer par Garth Ennis.
Pour ceux qui ne connaissent ni Constantine, ni Garth Ennis, je vous conseille grandement de rattraper tout ça en lisant The Preacher et The Boyz pour Ennis, et de vous plonger dans Swamp Thing pour la genèse du magicien qui détient la palme du connard chez DC Comics.
Et je ne suis absolument pas déçu par ce premier tome. On retrouve John Constantine après sa boulette à Newcastle qui essaie tant bien que mal de s'en remettre. Et en plus d'avoir la damnation d'une enfant sur la conscience, il va devoir faire face à un cancer du poumon.
Le magicien le plus cynique et égocentrique de la planète nous donne à rire plus que de raison par son humour noir, ses dérapages anarchistes et sa franchise à toute épreuve. Au fil des pages, Ennis nous montre toute sa maîtrise des thrillers avec son humour particulier et sa plume acerbe.
Je ne mettrais que 9/10 cependant pour le style graphique de l'oeuvre. Après avoir goûter aux traits de Renato Guedes, il est difficile de repasser au style de la fin des années 90 qui prend, malheureusement, un sacré coup de vieux.