Parce qu'il est parsemé de belles planches qui en jettent, il faut reconnaitre que cet album n'est pas jeter à la poubelle, mais en dehors de son aspect poseur réussi, il n'y a pas grand chose à retenir au final.
Loeb se contentant de reprendre l'existant sans jamais le transcender, y ajoutant par moment des trucs à lui, mais qui sont parfaitement anecdotiques. A aucun moment son histoire n'est dense, ni ne prend aux tripes, le manque de liant entre les chapitres ne fait que rajouter au sentiments de survol que l'on a à la lecture.
Pour Sale, c'est bien simple, c'est ou superbe ou très laid, avec des problèmes de perspective, et d'inégalités d'une case à l'autre, qui relèvent carrément de l'amateurisme, c'est simple, on a parfois l'impression que c'est un enfant qui a décalqué depuis un autre ouvrage, c'est très gênant.
Au final, un album pseudo hommage à un héro qui méritait mieux qu'un simple livre d'images sans réels enjeux narratifs.