Les femmes du villages décident de retirer leurs enfants de l’école du barde Assurancetourix. Elles ont décidées de faire appel à une femme barde arrivant tout droit de Lutèce. Outré et furieux le barde quitte le village pour se réfugier dans son « pied à l’air » dans la forêt. La barde Maestria arrive au même moment et rapidement cette barde portant les braies masculins va se faire un devoir de sortir les villageoises de leurs conditions de femmes soumises. Si bien que Maestria va pousser Bonemine à prendre la place de son mari de chef Abraracourcix. Victime d’un « coup de Village », le chef rejoint la forêt. Il sera bientôt rejoint par le reste des hommes du village. Pour éviter que les romains n’en profitent pour annexer le village, Astérix et Obélix surveillent les camps. C’est au cours d’une de leur surveillance qu’ils apprennent le nouveau plan conçu par l’envoyé de César pour les vaincre. Astérix trouvera rapidement la parade au plan des romains.
C’est un des rares albums d’Astérix se déroulant entièrement au village que j’aime. Et pour cause il traite d’un sujet qui me tient à coeur, la défense des conditions de la femme et les progrès de celle-ci. Albert Uderzo semble marqué par certaines féministes extrémistes des années 70, qui en venaient à dire que les femmes pouvaient se passer totalement des hommes. Albert Uderzo oublie cependant que ces femmes étaient minoritaires. Aux excès ultra féministes de Maestria il répond par la sagesse des villageoises qui reprennent leur place, en ayant tout de fois gagnée le respect de leur mari. Je ne sais pas si on peut appeler ça de la misogynie, mais la vision des femmes qu’Albert Uderzo a, me parait à mon grand regret conservatrice.
En bref c’est un album mi sanglier mi poissons pas frais.